Cher monsieur,
Citation :
Partenord nous annonce une durée d'intervention de 15 jours pour l'ensemble des maisons. Nous le souhaitons vivement mais pensons, qu'en réalité, le délai sera plus long eu égard aux particularités de chacun (existence d'allées carrelées, par ex). Ce problème a été mis à jour en juin 2009 et devrait se régler, en principe pour la fin 2010. Nous demandons des indemnités à hauteur de 600 EUR HT pour chacun (3 200 pour notre voisin ayant lui-même effectué ces travaux). Ces chiffres sont extraits d'un devis établi par l'entreprise coupable des malfaçons. Cette entreprise comptait à l'époque, sur une prise en charge de ces indemnités par son assurance. Celle-ci ayant refusé, l'entrepreneur remet en cause ces indemnités.
2) En fait, je voulais dire : Si nous acceptons un règlement amiable, l'entreprise coupable est-elle en droit de refuser de nous indemniser au titre de la privation de jouissance ?
En principe non. Cela étant, une proposition amiable contient le plus souvent une clause transactionnelle prévoyant qu'en contrepartie du règlement amiable, vous vous refusez à tout recours contre l'entreprise en cause. En conséquence, dans une grande majorité des cas, l'acceptation du règlement amiable vous empêche bel et bien l'exercice d'une action judiciaire.
Ce qui serait judicieux, ce serait de prendre un avocat chargé de représenter l'ensemble des copropriétaires. Ainsi, il pourra être un interlocuteur unique pour l'entreprise; il pourra défendre vos intérêts et ses frais seront absorbés par l'existence d'une pluralité de copropriétaires.
Citation :
En résumé, si nous obtenons un règlement amiable correct incluant des Indemnités pour Privation de Jouissance, nous n'irons pas ensuite en justice pour réclamer des Dommages et Intérêts. Nous tirerons un trait sur cette affaire.
Dans ce cas, prenez un avocat, non pour aller en justice mais tout simplement pour bien faciliter les négociations.
Très cordialement.