Cher monsieur,
Citation :
le SIVM crée une discrimination suivant qu'un propriétaire réalise 1 ou 2 logements (15 € / m²) ou 3 et plus : 3000 € par logement. Dans le 1er cas, le 1er acquittera :
15 € X 30 m² = 450 € par logement. Dans le 2ème 3000 €.
D'un point de vue juridique, une discrimination est illégale lorsqu'elle est fondée sur un élément subjectif, de nature discriminatoire. Ici, la classification est bien objective.
Citation :
Dans 1 décision du 17/09/1996 la cour adminsitrative d'appel de Bordeaux a annulé la délibération prise par un conseil municipal qui fixait un tarif forfaitaire par m² de construction, lequel variait pour les locaux d'habitation, de 40 à 300 francs, en fonction de la nature de la résidence, de sa superficie et de la situation financière de son propriétaire.
Bien cordialement,
A mon sens, vous faites une interprétation extensive de l'arrêt de Bordeaux. Cet arrêt a surtout censuré la disposition prise par la commune en ce qu'elle prenait en compte, pour la détermination de la taxe, la situation "financière du propriétaire".
Cet arrêt a en outre rappelé que:
Citation :
Considérant que la limite de 80 % du coût de fourniture et de pose d'une installation d'évacuation et d'épuration des eaux usées prévue à l'article L. 35-4 du code de la santé publique doit être calculée en fonction des données de faits qui existent à la date de raccordement des immeubles au réseau d'égoût c'est à dire notamment de la superfice, de la consistance et de la nature des locaux
Il faut donc tenir compte par exemple, de la superficie, de
la consistance et de la nature des locaux.
En conséquence, à mon sens, cette disposition repose bien sur la nature des locaux, ainsi que leurs consistances. Elle est donc bien conforme à la loi.
Très cordialement.