Bonjour
Vous dites que vos droits aux IJSS ont été " coupés" : est ce à dire que le medecin conseil ou /et votre medecin considère que l’arrêt de travail n'est plus justifié ?
Dans ce cas, effectivement, vous devez revenir au travail pour avoir votre dû .
Vous aurez vraisemblablement une visite de reprise, ou on jugera de votre aptitude ...
Avez vous pris rendez vous à la Medecine du travail ? Votre employeur ?
Non parce que, quand on fait valoir le harcelement moral, c'est un peu l'interlocuteur privilégié ...
Il n'y a pas à accepter une rupture conventionnelle ou pas : Il y a à formaliser et à signer une convention de rupture .
Dans le contexte vous ne parlez pas de celà : est ce que cela a eu lieu, ou pas ?
Lors de la signature de cette convention, il y a aussi à se mettre d'accord sur ce qu'il se passe en attendant l'homologation : vous auriez pu proposer la pose de vos congés .
A priori vous ne l'avez pas fait .
Et ne vous meprenez pas,même si l'employeur signe la rupture conventionnelle, il peut légalement s'en retracter dans les 15 jours .
Comme il peut aussi enchainer, si la RC n'est pas homologuée, par un licenciement ou une présomption de démission .
Il est bien evidemment nullement prévu dans un cas comme dans un autre, que votre employeur rémunère vos absences.
Et effectivement, votre employeur a totalement raison en ce qui concerne l'homologation de cette convention par l'inspection du travail .
Elle sera refusée, car si on veut faire valoir un harcelement , on fait une procédure de rupture judiciaire aux torts de l'employeur pas une RC .
Et c'est le juge qui décidera que votre employeur est en tort pas vous .
Par de là, concretement, vous vous êtes mise dans la mouise toute seule en décidant de ne pas revenir travailler et voulant absolument mettre un motif de RC qui fera qu'elle ne sera pas validée .
Le seul article du code du travail qui s'appliquerait ici c'est :
Citation :
Article L1237-1-1
Création LOI n°2022-1598 du 21 décembre 2022 - art. 4
Le salarié qui a abandonné volontairement son poste et ne reprend pas le travail après avoir été mis en demeure de justifier son absence et de reprendre son poste, par lettre recommandée ou par lettre remise en main propre contre décharge, dans le délai fixé par l'employeur, est présumé avoir démissionné à l'expiration de ce délai.
Le salarié qui conteste la rupture de son contrat de travail sur le fondement de cette présomption peut saisir le conseil de prud'hommes. L'affaire est directement portée devant le bureau de jugement, qui se prononce sur la nature de la rupture et les conséquences associées. Il statue au fond dans un délai d'un mois à compter de sa saisine.
Le délai prévu au premier alinéa ne peut être inférieur à un minimum fixé par décret en Conseil d'Etat. Ce décret détermine les modalités d'application du présent article.
Prenez rendez vous à la medecine du travail et revenez en poste .
Car outre le fait de nuire à la gestion de votre vie en vous privant de revenus maintenant, vous nuisez aussi à vos droits aux ARE ( l'impact des mois à 0,ça fait mal) si tant que vous en ayez .
NB : Je rappelle que s'il vous reste des CP sur la période de référence, vous allez les perdre au 31 Mai, puisque votre situation ne justifie pas d'un report ( vous n'êtes pas en arret de travail)