La partenaire survivante est exonérée de droits de succession sur ce qu'elle reçoit dans la succession, peu importe les choses qu'elle reçoit, et quelle que soit la valeur de ce qu'elle reçoit.
1) Si vous ne faites pas de testament, votre partenaire n'hérite rien, et donc ne paye rien. Votre enfant hérite de tout, et devra payer des droits de succession.
2) Si vous faites un testament instituant votre partenaire légataire universelle, votre partenaire hérite de tout, mais ne payera pas de droits de succession (exonération). Votre enfant n'héritera de rien, et donc ne paye rien.
Citation :
ensuite est ce normal que tout revienne à ma femme ? mon fils n'aura rien ?
là c'est les questions auxquelles je n'ai toujours pas de réponses ?
La question de la normalité n'a pas lieu d'être (et j'avais donné des réponses relatives à cette solution que rien ne vous oblige à adopter). Vous disposez de vos biens comme vous l'entendez. Après, un héritier réservataire a des actions contre des libéralités excessives.
Votre enfant aura la faculté de réduire le legs excessif, mais il n'est pas obligé de le faire. On a le droit de laisser s'exécuter une libéralité qui prive de la réserve.
S'il agit en réduction pour obtenir sa réserve, il aura un héritage, et il paiera des droits de succession.
La question que je me posais, et qu'il faut poser à un spécialiste fiscal, c'est si ce legs universel au partenaire et absence de réduction par l'enfant, et regardé comme un abus de droit fiscal, puisque personne ne paye rien en droits de succession (ou si le fisc fait d'office comme si la réduction avait eu lieu, et taxe d'office l'enfant sur sa réserve). Bien sûr, il faut que l'enfant soit majeur pour décider de ne pas agir en réduction.
Et pour que cette solution ait un intérêt, il faut que votre partenaire soit la mère de votre enfant (je n'ai pas tout relu la discussion pour vérifier) : plus tard, adulte, il héritera de sa mère qui aura tout hérité de vous. Là, il payera des droits de succession, mais il pourra vendre certains éléments du patrimoine.
3) Entre 1) et 2), toutes les variations sont possibles, car vous léguez ce que vous voulez à votre partenaire, et votre enfant hérite du reste, avec droit à réduire le cas échéant.
Vous pouvez par exemple léguer l'usufruit de tous vos biens (y compris ceux qui sont déjà grevés d'usufruit au profit de votre mère) à votre partenaire. Mais cela n'aura pas d'avantage fiscal pour votre enfant au moment de votre succession, car seul l'usufruit de votre mère sera pris en compte. Plus tard, lors de l'effectivité de l'usufruit légué à votre partenaire, suite à l'extinction de l'usufruit de votre mère (décès), une demande de restitution pourra être faite (1965 B CGI).