Chat décédé d une maladie génétique non détectée

Bonjour,
nous avons un chat de race MaineCoon décédé subitement de maladies génétiques . Cette race est connu pour présenter des pré dispositions à ces maladies génétiques .Aucun contrôle préalable ,aucun certificat sanitaire d absence de ces gènes défectueux n est demandé par les services sanitaires de l administration aux éleveurs qui importent des reproducteurs de cette race .
L administration peut elle être reconnue coupable de négligence, de défaillance, de faute grave pour ne pas avoir mis en place des contrôles obligatoires et des résultats de tests négatifs à ces déficiences génétiques ?
Merci d avance de votre réponse

Bonjour,

Non, en aucun cas. La seule responsabilité qui peut éventuellement être recherchée est celle de l'éleveur.

L'Etat ne peut pas légiférer sur tout, ni tout contrôler, ni se substituer à l'éleveur pour faire son travail correctement.

C'est le même problème pour toutes ces races d'animaux extrêmement consanguines, il est connu qu'elles sont à fort risque de maladies génétiques. Elever ou un acheter un animal de cette race sans faire réaliser d'analyses génétiques, c'est prendre un risque.

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Modératrice

Merci de votre réponse, les services sanitaires n ont ils pas une obligation de prévention également? surtout qd on connait les races prédisposées

Bonjour,

C'est donc à vous d'exiger de l'éleveur les attestations et autres carnets de santé pour valider la vente.

donc l éleveur n a aucune responsabilité , moi, je sais maintenant parce que j ai fait des recherches, je ne savais rien de cela il y a 7 ans, je ne suis pas un professionnel averti

Ce "donc" implique de ma part une réponse que je n'ai pas donné.
La responsabilité de l'éleveur reste pleine et entière.
Mais vouloir impliquer l'administration pour des raisons qui ne mèneront nulle part me parait exagéré.

quand l administration est au courant des prédispositions génétiques de certaines races (dans ce cas ce sont les services sanitaires de la Nouvelle Calédonie avec une flopée de vétérinaires ), ne doit on pas appliquer ce fameux 'principe de précaution "et interdire l arrivée sur un territoire insulaire de reproducteurs non testes genetiquiment?

Bonjour,

Non, puisque cela ne crée aucun risque autre que la naissance d'animaux avec des problèmes de santé. Il n'y a pas lieu d'appliquer le "principe de précaution" à quelque chose qui n'est pas un problème sanitaire.

Au vu du taux de consanguinité délirant de cette race de chats, écarter des reproducteurs ayant des problèmes génétiques identifiés impliquerait de supprimer une bonne partie des lignées actuelles (et donc nouvelle hausse de la consanguinité). La seule solution vraiment satisfaisante serait d'éradiquer la race dans sa forme actuelle, en élargissant les standards de manière à intégrer davantage d'animaux qui ne sont pas de pure race dans les lignées.

Acheter un Maine coon ou un persan, c'est comme acheter une vieille voiture d'occasion : à moins de faire réaliser une expertise complète, il faut s'attendre à des ennuis.

De quand date l'achat de l'animal et l'apparition de la maladie ?

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Modératrice

Bonjour, le chat a été acheté en 2016 et ses problèmes de santé se sont déclarés en 48h, fatigue le vendredi , vétérinaire le samedi matin: radio, prise de sang et analyses , le chat a été endormi le samedi à 18 h

Justement puisqu a première vue il est reconnu que cette race a potentiellemnt des problèmes génétiques , pourquoi ne pas vraiment "gérer" la reproduction ?

Bonjour

Parce que les acheteurs cherchent des pures races peut être ? ce sont les humains qui créent et propagent ces maladies génétiques du fait des croisements, et c'est effectivement une hérésie.

Les chats issus de Maine Coon et de Persan croisés avec d'autres espèces, non pure race et sans doute plus sains existent, mais ne sont pas recherchés par les acheteurs qui veulent le label "Maine coon".

Comme dit Isadore, c'est le serpent qui se mord la queue.