Cher monsieur,
Citation :
A ma connaissance, une telle transaction a autorité de la chose jugée et permet d'éviter d'avoir à porter l'affaire devant les Prud'hommes.Elle doit comporter des concessions récipoques et son objectif est de régler ou de prévenir la contestation du salarié par le versement d'une indemnité et non pas de requalifier le motif du licenciement (auquel cas l'employeur devrait effectuer une nouvelle procédure de licenciement, ce qui effacerait la nécessité d'une telle transaction). D'autre part, le montant de l'indemnité qui m'a été accordé indique bien de la part de l'employeur une reconnaissance implicite de la non validité du motif du licenciement.
En références à ces éléments, puis-je valablement contester auprès de la banque sa décision de refus de garantie?
Vous remerciant par avance pour votre réponse et pour vos recommandations, je vous prie d'agréer, l'expression de mes salutations les plus distinguées.
Il ne faut pas confondre le licenciement dont vous avez été victime et la transaction.
Ce qui intéresse l'assurance, c'est le mode de licenciement qui a été effectué. La transaction n'est qu'un mode de règlement des litiges "post licenciement". Autrement dit, l'assurance n'a pas à s'interesser à la transaction qui ne regarde que vous et l'employeur.
En conséquence, si vous avez fait l'objet d'un licenciement pour faute grave, suite de quoi il y a eu une transaction, on ne s'intéresse qu'au motif du licenciement (ici, un licenciement pour faute grave) et dès lors vous n'avez pas droit à l'indemnisation de l'assurance.
Pour y avoir droit, il aurait fallu contester le motif de licenciement devant le conseil des prud'hommes.
Très cordialement.