Cher monsieur,
Citation :
PS: j'ai trouvé ça sur internet, mais je ne sais pas ce que ça vaut...
Les tribunaux ont considéré comme nulles et non avenues :
- une clause de non-concurrence imposée pour cinq ans à un laveur de vitres : la nature de l’emploi ne justifie pas un tel délai ;
- une clause interdisant à un salarié de travailler en France dans une entreprise concurrente : on ne peut tout de même pas obliger un salarié à s’exiler pour pouvoir exercer son métier ;
- une clause qui, compte tenu de la formation très spécialisée d’un salarié, l’empêchait d’exercer toute activité correspondante à sa formation.
C'est quelque peu exagéré.
Je peux vous citer des cas contraires de jurisprudence:
Est licite, la clause applicable à un directeur pendant 12 mois en France, en Belgique, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, cette clause prévoyant une contrepartie financière non dérisoire mais moins importante que l'indemnité à la charge du salarié en cas de violation de l'interdiction de non-concurrence (CA Versailles 8 septembre 2009 n° 08-781, 11e ch., Glénat c/ Sté Cie IBM France).
Est licite, l'interdiction pendant 3 ans et sur toute l'étendue du territoire français concernant un directeur commercial d'une société ayant pour objet l'import, l'export, l'achat, la vente, le montage et la réparation d'accessoires automobiles (Cass. soc. 18 février 1997 n° 94-44.202 (n° 784 D), Mordacq c/ SA Europe auto-équipement).
Ou encore licite, la clause d'un an interdisant à un directeur du marketing d'entrer au service d'une maison relevant du secteur de la parfumerie et des cosmétiques en France et dans les autres pays du marché commun (Cass. soc. 30 janvier 2002 n° 99-45.455 (n° 420 F-D), SA L'Oréal c/ de La Villejegu).
Attention, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas avoir gain de cause, le cas échéant, devant le conseil des prud'hommes. Mais il leur appartiendra d'en juger et mon avis ne saurait se substituer au leur.
Très cordialement.