Bonjour,
Sans préjuger de ce que sera la réponse de France Travail après étude de situation il y a plusieurs points qui retiennent l'attention : le lien familial direct entre celle qui est présidente de la SAS (la mère) et celui qui en est DG (son fils), leur association à hauteur de 50/50, le fait qu'il ait la signature dans les affaires de la société.
Tout cela pouvant questionner sur la réalité du lien de subordination quand bien même un contrat de travail établirait que le DG exerce dans la société une fonction opérationnelle justifiant sa rémunération salariée, rien ne serait en effet plus facile dans cette position particulière de dirigeant que d'arranger un jour sa propre rupture conventionnelle pour prétendre alors à des droits à l'assurance chômage.
Selon l'article L5429-1 du CT un soupçon de fraude serait même envisageable :
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000033813680
cdt