Bonjour.
La soulte est par définition une somme d'argent à payer pour racheter la part de l'autre. Le "rachat de soulte" ne veut donc rien dire, puisque vous n'allez pas "racheter" cette somme d'argent, mais la verser. Il s'agit donc d'un rachat de part. On ignore combien de temps il faudra pour que cette expression absurde de "rachat de soulte" disparaisse du vocabulaire.
Citation :
J’ai compris que les apports personnels pouvaient être pris en compte dans le calcul de la soulte. Pourriez-vous me dire si ma contribution plus importante au remboursement du prêt peut également être intégrée à ce calcul afin d’ajuster le montant de la soulte ?
A l'amiable, tout est possible.
A la base, le bien est partagé au prorata des droits de propriété dans le bien. On ignore si vous avez tenu compte des apports dans le calcul des droits de propriété. Cela aurait été une bonne chose.
La non prise en compte des apports dans le calcul des parts de propriété peut être corrigée par une créance entre indivisaires.
Toute la difficulté résulte dans le mode de calcul de la créance : au nominal, au profit subsistant (comme si c'était une récompense en mariage communautaire) ou selon les règles de l'enrichissement injustifié). Le mieux est d'avoir un accord amiable sur le mode de calcul. Ici, on pourrait pencher pour le profit subsistant, à savoir à quelle proportion du bien l'apport correspond, et la créance est la valeur actuelle de cette proportion du bien.
De même, la dette est partagée au prorata des engagements dans le prêt (vu de la banque, le prêt est solidaire, mais entre les emprunteurs, il peut être convenu n'importe quelles proportions, dont il convient de tenir compte dans le calcul des proportions de propriété). Il est probable que vos engagements soient 50/50. La non conformité entre les engagements et les paiements des échéances, peut aussi être corrigée par une créance entre indivisaires (ou contre l'indivision ?). Avec les mêmes difficultés pour le mode de calcul. Mais ici, on pourrait pencher pour le nominal.