Interprétation de la décision concernant les appels téléphoniques

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Posté le Le 17/01/2024 à 16:23
Oui, je vais voir un avocat.

il me menace depuis deux heures et m'insulte (que je dois aller chez un psychiatre, que je suis complètement fou, qu'il faut que je m'q
assure qu'on n'est pas sur la route ou là ou il y a des distractions etc.), parce que je lui ai proposé d'appeler à 18:45 au skype ou à 18:30, mais ca serait en marchant.

J'ai expliqué à mon fils qu'il doit décrocher, mais qu'il a le droit de dire qu'il ne veut pas parler avec d
son père s'il n'a pas envie. Mais je suis inquiétée, parce que je ne veux pas que mon fils pense qu'il faut parler ou pas parler pour faire plaisir à moi ou à son père.

Je ne parle jamais ä mon fils de mes problèmes, je lui ai expliqué il y a quelque temps que on s'etend pas bien avec son père (il m'a parlé sur ce sujet seul), mais que nous le aimons tous les deux, même si nous ne pouvons pas nous accorder sur majorité des choses. Ça aussi, je lui ai dit que on s'est accordé sur les horaires et qu'il faut les respecter.Je n'ai lui jamais parler du JAF.



Je ne suis pas sûre que je comprends, si 18:30 est seulement une indication , comment ça s'il téléphone à 18h29 ou à 18h31 vous seriez en droit de ne pas répondre ?

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Posté le Le 17/01/2024 à 16:41
NON ! Pinailler pour une minute d'avance ou de retard serait considéré comme de la mauvaise foi.

Et proposer d'appeler à 18h45 quand le jugement dit 18h30, c'est jeter de l'huile sur le feu.

Vérifiez tout ça avec un avocat, parce que là vous risquez de vous porter tort.

Posté le Le 17/01/2024 à 16:56
Je n'ai pas du tout l'intention de faire ça, je veux seulement comprendre.

Je peux très bien prouver ma bonne foi. Mon fils a téléphoné jusqu'à CP depuis sa naissance, tous les jours avec son père, depuis CP en moyenne quatre fois par semaine, je l'ai ammené et ramené de chez son père régulièrement (parce que son père "n'avait pas le temps" de venir le chercher), tout ça sans jugement et malgré les insultes constantes et le fait qu'il ne paie pas la pension alimentaire.

Mais je ne peux plus supporter tout ça, je veux juste faire ce qui est absolument nécessaire pour que mon fils puisse voir son papà et sa fratrie et après seulement que son père me laisse tranquille.

Posté le Le 17/01/2024 à 17:02
Vous n'avez pas à vous justifier. Et le passé est le passé.
Actuellement vous avez un jugement qui dit 18h30, donc c'est 18h30.
Parlez avec l'avocat. Parce que le père ne va pas vous rater si vous lui tendez la perche.

Il peut obtenir d'un huissier le constat de ses appels à 18h30 non décrochés.

Posté le Le 17/01/2024 à 18:29
Bonjour yapasdequoi,

le gamin doit finir l’école à 16H30. Il reste certainement en postscolaire qui fonctionne entre 16H30-19H30 (si le gouvernement a organisé la postscolaire il y a bien une raison, les parents qui travaillent et ne peuvent pas être à 16H30).

La mère doit le chercher entre 18H00-18H30 du moment où ils arrivent à la maison entre 18H30-19H00. N’importe quels événements en postscolaire (avec attestation), autoroute (avec attestation), travail de madame (avec attestation), etc (avec attestation) appuyés par un SMS envoyé au père sont recevables (on ne peut pas condamner une mère bloquée avec son gamin sur l’autoroute de ne pas être à la maison à 18H30).

Le problème de Lethe est un problème de 15 minutes (elle demande 18H45 au lieu de 18H30) et je le pense sincèrement, ce n’est pas la mer à boire.

Voilà, si j’étais juge et si j’étais saisi à nouveau j’irais dans le sens de madame (je suis d’accord avec vous, Lethe doit obligatoirement saisir à nouveau le juge).
Mais disons que le juge voit les choses comme vous yapasdequoi, c'est-à-dire 18H30 c’est 18H30.

Bonjour Lethe,

les appels du père sont à 18H30 pétantes et s’affichent sur votre téléphone. Pour quelques euros vous aurez un appareil connecté à votre téléphone qui décroche ou raccroche à votre place à l’heure que vous décidez et vous réglez cet appareil une seconde avant et une seconde après 18H30.

Le père n’ aura aucune chance de vous avoir pendant ces deux secondes que le juge lui a généreusement accordées. Tous ses appels avant, pendant ou après cet intervalle de 2 secondes s’afficheront sur votre téléphone et en 2024 en pleine ère informatique c’est une preuve irréfutable que le père a failli à son droit d’appeler à 18H30. Mais supposons qu’il tombe pile poil sur 18H30. Le gamin répond et parle à son père ce qu’il a envie de parler (le juge peut imposer au père d’appeler ou au gamin de répondre mais ne peut pas imposer la durée de l’appel).

Ensuite, si le juge stipule que le père peut appeler à 18H30, il ne peut pas empêcher un gamin de téléphoner à son père à n’importe quelle heure. Donc, votre gamin va téléphoner à son père lorsqu’il aura envie de lui parler.

Attention quand même !!!

si le juge a fait preuve d’une grande légèreté en décidant 18H30 (au lieu de donner un créneau) lorsque vous lui avez dit à l’audience que vous arriviez à la maison entre 18H30-19H00 ;

il risque de se « réveiller » et de vous tirer les oreilles lorsque vous lui présenterez ces éléments imbattables qu’il a décidés lui-même. En effet, il va réaliser soudainement que nous vivons dans un monde d’humains et non pas de machines et pour ne pas perdre la face il vous accusera de « pinailler » ou il trouvera autre chose pour vous « punir ».
Cdlt

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Bien respectueusement

Posté le Le 17/01/2024 à 19:23
Mais disons que le juge voit les choses comme vous yapasdequoi, c'est-à-dire 18H30 c’est 18H30.
Le juge ne peut pas décider d'appliquer le jugement comme ça lui chante.

On peut comprendre un retard ponctuel lié à un aléa.

Il faut considérer que cet horaire de 18 h 30, c'est comme les horaires du travail ou de l'arrivée à l'école. Un salarié qui a systématiquement 1/4 d'heure de retard risque un licenciement. Un enfant qui arrive systématiquement 1/4 en retard en cours, ça ne passera pas.

Il appartient au parent qui a un devoir fixé par le jugement de l'appliquer, et si besoin de ressaisir le juge pour faire modifier le jugement.

Mais un juge ne peut pas décréter qu'un parent peut s'affranchir de ses obligations parce que ça ne l'arrange pas niveau l'emploi du temps.

Pour quelques euros vous aurez un appareil connecté à votre téléphone qui décroche ou raccroche à votre place à l’heure que vous décidez et vous réglez cet appareil une seconde avant et une seconde après 18H30.
Oui, et grâce aux relevés téléphoniques qui permettent d'avoir le temps d'appel, le père aura une belle preuve que la mère lui raccroche au nez et donc qu'elle fait preuve de mauvaise foi. C'est pire que de ne pas répondre.

Cela dit l'application stricte fonctionne dans les deux sens, si le jugement dit "téléphone", rien n'interdit que l'enfant réponde sur le trajet ou que ça se fasse en visioconférence.

Quand les parents ne s'entendent pas, l'enfant trinque toujours.

Je souligne un point qui a son importance : ce n'est pas à l'enfant de décider de ses relations avec ses parents. Il est mineur, et qui plus est encore très jeune. Il n'est pas en âge de décider seul, et il n'est pas bon de faire peser cette responsabilité sur ses épaules. A cet âge, on ne laisse pas les enfants décider librement de l'endroit où ils habitent, des gens qu'ils fréquentent, de leurs heures de sortie... Certains parents s'arrogent même le droit de décider du contenu de leur assiette, de la manière dont leur argent est dépensé, de l'heure de leur coucher ou de leurs activités pendant leur temps libre.

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Modératrice

Posté le Le 17/01/2024 à 21:37
Bonsoir à tous,

je me suis mal exprimé ou vous avez mal compris :
dans ce cas précis (le père doit appeler à 18H30), l’appareil va décrocher à la place de la mère uniquement entre
18 :29 :59 et 18 :30 :01. Une fois que l’appareil a décroché, le gamin parle 10 secondes ou 3 heures avec son père, en voiture ou à la maison. L’opérateur affichera un appel entrant en NOIR et la mère est parfaitement couverte : le père a appelé à 18H30 et le gamin a parlé à son père.

En dehors de cet intervalle la mère ne décrochera pas et l’opérateur affichera un appel entrant en ROUGE sans réponse. Et la mère est parfaitement couverte car elle n’a pas à décrocher à 18H25 ou à 18H35.

(en 2024, aucun juge ne mettra en cause l’heure d’un appel téléphonique entrant affichée en NOIR ou en ROUGE par l’opérateur ; l’époque de l’huissier qui constate est révolue)

Citation : « Cela dit l'application stricte fonctionne dans les deux sens »

Bien sûr, le père peut demander à son propre appareil d’appeler entre 18 :29 :59 et 18 :30 :01 car manuellement il en sera incapable de le faire. Mais cela voudrait dire une escalade supplémentaire dans ses rapports avec la mère. Et il paraît que l’histoire est déjà très compliquée.

Finalement, je reste sur la citation d’Isadore : « … si besoin de ressaisir le juge pour faire modifier le jugement.»

Je pense honnêtement que c'est la chose à faire.

Cdlt

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Bien respectueusement

Posté le Le 17/01/2024 à 22:01
C'est bien inutile de se lancer dans des élucubrations technologiques.
Ce que vous décrivez n'est rien de plus qu'un répondeur des années 80.
Et on peut aussi falsifier les relevés téléphoniques.
Quel intérêt ?

Prendre le jugement "au pied de la lettre" est toujours possible... Le juge appréciera la "bonne foi" ou pas des uns et des autres.

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