Bonjour Dan,
Citation :
Par contre ,comme dit auparavant, le président de séance qui est aussi président du CS, et cela depuis des décennies,
Cette situation a été automatique pendant la grosse phase COVID et s'appliquait aux AG par correspondance.
Pour les autre AG, la première résolution est d'élire le président de séance. Evidemment, si l'AG décide d'élire celui qui est alors Président du CS, c'est une 'nouvelle' décision et si le vote est légal, il n'y a pas grand chose à faire, à part se présenter soi-même avec peu de chances d'être élu.
Dans la norme, si le "Président du CS" est en fin de mandat (de 1 à 3 ans selon les règles définies lors de son élection), alors il perd sa fonction ET celle de Conseiller Syndical. Mais il peut se représenter indéfiniment comme Conseiller Syndical. S'il est élu, avec d'autres au CS, alors la première réunion dudit CS permettra à l'ensemble des membres d'élire leur nouveau Président. Ce sont ces membres du CS qui en décident et ils peuvent aussi décider du contraire.
Dan, le fait de bien connaître la procédure permet d'envisager des possibilités pour l'avenir. Le "truc" consiste à isoler les "trous" et à voir ce que vous pouvez faire pour chacun.
Par exemple, comme il est un peu difficile de trouver des Conseillers Syndicaux, vous pouvez, discrètement, créer un petit groupe d'opposants. Chaque opposant va se présenter à l'élection simplement, sans rien dire de particulier (ne pas être "identifié" comme opposant). Les AG ont tendance à élire ceux qui se présentent.
Et s'ils sont élus, vous aurez ensuite la majorité au CS et vous n'élirez PAS ce pontife comme Président.
Et la possession de la majorité au CS vous ouvrira bien des portes, comme la possibilité de remettre la démocratie en place.
Pour ce qui concerne la contestation de décisions d'AG, mon avis est que, dans votre cas, le sujet est fort délicat. Une chose est certaine, votre Syndic est un peu douteux. Comme indiqué, ne pas vérifier les limites du nombre de pouvoirs implique une sorte de complicité. Vous pouvez, le cas échéant, essayer de le "sonder". Parce que, vous pouvez très bien avoir un bon Syndic, qui fait bien son boulot, mais ne souhaite pas entrer en guerre avec un Pontife qui dispose de plein de pouvoirs et pourrait donc le faire chasser s'il ne se pliait pas aux ukases ...
Or, si vous contestez, pour une AG, l'élection du Président de Séance, ceci étant "constitutif" d'une AG, toute l'AG va être annulée, et donc aussi l'élection du Syndic (en général faite pour UN an). Vous allez donc vous retrouver SANS Syndic, et obligé de passer en mode judiciaire, probablement (encore qu'il y a des possibilités légales ...).
Beaucoup de gens risquent alors de vous reprocher les coûts associés et vous ne serez pas reconduit, surtout si la sphère d'influence du Pontife est restée importante.
Si les sujets de la Copropriété vous intéressent, continuez à vous former, et analysez tout ce qui vient de ce passer et qui va se passer bientôt. S'il y a des anomalies liées à ce pontife, en dehors de cet aspect pouvoirs, étudiez bien les conséquences ("l'idéal" est évidemment le gaspillage et les dépenses injustifiées qui se transforment en augmentations de charges). Ensuite, informez les copropriétaires AVANT la prochaine AG.
Mais bien sûr, si votre Pontife est en fait un monarque éclairé qui n'agit que pour le bien de la Copropriété, même en trichant un peu, oubliez tout ça et occupez-vous des plantes de votre balcon ...
