Est ce du harcélement? Que dois je faire?

> Travail > Contrat de travail > Cdi

Posté le Le 09/04/2025 à 20:51
@XAV84

Merci pour votre bienveillance.
J'admets qu'hier, certaines personnes m'ont blessée, notamment quand on dit que j'ai des problémes relationnels...

En fait, pas du tout, on m'a juste dit plusieurs fois que je prenais trop la lumiére...
Je suis le genre de personne que l'on aime ou que l'on deteste, je ne laisse pas indifférent...

Malheureusement, dans mon service actuelle, la moitiée de l'équipe qui forme un clan me regarde de travers alors que mon seul tort est de bien travailler...

Les paroles bienveillantes de mon medecin qui me connait depuis longtemps m'ont aidée...

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Posté le Le 10/04/2025 à 06:26
Bonjour,

Le medecin a fait une déclaration d'accident de travail.
Quant à l'employeur, silence radio.

Posté le Le 11/04/2025 à 09:35
Bonjour,

J'ai été informée ce matin que la RH mène une enquête...

Posté le Le 18/08/2025 à 17:43
Bonjour à tous,

Je viens vous donner quelques nouvelles.

A l’heure actuelle, je n’ai pas repris le travail et l’accident de travail a été reconnu par la Sécurité Sociale.
Dans le dossier,j’ai eu accès aux témoignages et comme je l’avais prévu,les amis de la responsable ont témoigné contre moi sans parler de son geste humiliant ni des menaces et insultes proférées.
Il y’a également le nom d’une collègue mais bizarrement son témoignage n’est pas dans le dossier (je pense qu’elle a dit la vérité)
J’ai demandé à 2 reprises à l’entreprise pourquoi son témoignage n’était pas dans le dossier,aucune réponse.

J’ai pris comme une première victoire la reconnaissance de la Sécurité sociale.

Comme je l’avais indiqué, mon entreprise a réagi à mon mail de départ mentionnant que je demandais de l’aide depuis un an et a demandé une enquête à un cabinet d’avocats spécialisé.

Début Juin (après un report à cause de mon état de santé), j’ai été reçue par 2 avocats.
En partant,l’un d’eux m’a dit que le dossier était complexe, ils attendaient aussi des compléments de preuves que je devais leur envoyer au plus tard 4 jours après.
En réalité,il y’avait tellement de choses que j’ai passé le mois de Juin à leur écrire.
Fin Juin,ils m’ont répondu qu’ils avaient pris en compte tous les éléments mais qu’ils clôturaient l’envoi de nouveaux éléments à cette date pour pouvoir rendre des conclusions dans les meilleurs délais.

Parmis ces preuves, des retranscriptions d’échanges avec ma responsable.
A plusieurs reprises,elle me disait le tout et son contraire, me qualifiait de « menteuse », j’ai donc commencé à enregistrer nos entretiens pour les réécouter à tête reposée.
Aujourd’hui je me rends compte que ce sont des preuves précieuses et acceptées pour prouver le harcèlement moral.

Je suis en dépression,conséquence de tout ce que j’ai vécu pendant un peu plus d’un an.

Pour ma responsable,elle est encore là et n’a rien changer à ses habitudes.

Pour l’instant,je pense que l’entreprise n’a pas encore reçu les conclusions et en été tout est ralenti.

De mon côté, je resterai en arrêt le temps qu’il faudra,il est impensable de reprendre et sans que l’entreprise n’ait pris des mesures.
Entre temps,j’ai aussi appris que la N+2 quittait l’entreprise.

Malheureusement ce service a mauvaise réputation a cause des personnes qui s’y trouve,plusieurs avant moi ont tenté puis sont partis mais il y a une opéra, tout le monde se plaint en silence et les personnes nocives perdurent dans leurs agissements.

Aujourd’hui je me demande s’il est judicieux d’envoyer un courrier recommandé à l’entreprise en reprenant les principaux éléments.
Ce que j’ai compris c’est que je n’aurai pas acces au rapport d’enquête (j’ai eu un compte rendu écris de notre échange en partant) et qu’il sera à l’usage exclusif de l’entreprise.

Merci de m’avoir lue.

Posté le Le 18/08/2025 à 18:12
Bonjour

Je ne pense pas qu'il soit judicieux de leur écrire : vus avez dit ce que vous avez à dire, vous êtes en accident du travail et à priori il n'a pas été contesté par l'entreprise .
Normalement le CSE a une copie de cette enquête , donc non, cela ne sera pas à la discrétion de l'employeur, il peut s'appuyer dessus pour prendre des mesures suivant les conclusions, notamment pour sanctionner, mais aussi pour changer les personnes de service, pour proposer des formation en management bienveillant : bref c'est lui qui décide, l'important pour lui est de faire quelque chose ( comme il la fait de par l'enquête).

Pour le dire autrement, si vous pensez que votre manager sera obligatoirement licenciée parce que vous êtes en AT, vous risquez d'être déçue .
Attendez et voyez, suivant ce que cela donne, vous pourrez voir avec le medecin du travail qui risque de vous mettre inapte à travailler dans ces conditions .

Posté le Le 18/08/2025 à 18:41
Bonjour,

Au delà du mail de départ, rien ne prouve que je me suis plainte de harcèlement,voilà pourquoi je demande s’il est judicieux de reprendre tous les faits par écrit dans un courrier recommandé,pour garder un preuve.
J’ai dis ce que j’avais à dire aux avocats (qui ne sont pas les miens) et non à l’entreprise.
Sachant que je n’aurai pas accès aux conclusions de l’enquête,l’entreprise peut très bien dire qu’elle n’avait pas tous les éléments,elle peut très bien mettre l’enquête qui ne va pas dans son sens sous le tapis et étouffer l’affaire.
Pour le CSE je n’ai aucun contact avec lui ni les syndicats, à vrai dire plus du côté de la direction que des salariés.

Enfin,je me demande bien pourquoi l’entreprise paierai plus de 5000e une enquête s’il n’y avait un but serieux derrière,sachant en plus que cette responsable a été informée l’année dernière que son poste allait être supprimé.

Pour l’AT, l’entreprise a indiqué dans le dossier qu’elle émettait des réserves sur ma version et bizarrement un témoignage qui allait sûrement dans mon sens n’est pas dans le dossier.
Donc non l’entreprise ne reconnaît rien du tout car ce n’est pas en sa faveur.
Heureusement la Sécurité Sociale a vu les choses sous un autre angle.

Fin 2024, j’ai été qualifiée de « menteuse » et ma santé moquée devant l’interlocutrice RH et elle n’a été ni rappellé a l’ordre ni inquiète.
En Février 2021, suite à un refus que j’ai fais, elle m’écris pour me dire qu’elle demande l’ajout de cette information dans mon dossier RH sans toutefois tenir compte des motifs de mon refus.
Suite aux entretiens qu’elle me faisait où elle me mettait au pied du mur en me demandant quelles étaient mes intentions, à la RH qu’elle mettait en copie cachée de nos échanges, de remontées erronées qu’elle faisait à mon sujet…J’ai bien compris qu’elle était en train de monter un dossier pour me dégager car je ne rentre pas dans son clan de « copains »
Je crois me souvenir que nous sommes dans une entreprise et non sur Tik Tok.

Entreprise de près de 4000 collaborateurs.

Je risque d’être déçue parce que j’attends un licenciement de la responsable parce que je suis en AT?
Il faudrait vous relire et éviter ce genre de pic inutile,merci.
Rien à voir avec l’AT, je signale des faits de harcèlement depuis début 2024 et l’entreprise n’a rien fait et il y a aujourd’hui des conséquences sur ma santé,mon avenir professionnel.

J’ai donné suffisamment de preuves aux avocats notamment des enregistrement ou cette personne me qualifie de « menteuse », me compare en se moquant à ma collègue, me demande quel est le traitement donné par mon médecin…
S’il n’est pas licenciée après ça et sûrement d’autres accusations précédentes (son dossier doit être garni au vu de sa réputation dans l’entreprise) alors c’est que l’entreprise la protège et je saisirai le CPH.

Mon poste me convient, c’est bien les personnes toxiques qui posent problème et non mon poste,pourquoi serais ce à moi de partir?
Il y a eu un défilé de personnes avant moi qui sont parti à cause de ces mêmes
personnes, cette responsable a créé son noyau de personnes qui l’a suivent sur les réseaux sociaux,sur qui elle a de l’emprise et qu’elle arrive à mener à la baguette.
Désolée je n’ai pas signé pour être sa copine et accepter l’inacceptable.
Même si les personnes ne se comportent pas de manière professionnelle c’est parce qu’ils sont protégés par la responsable avec qui ils sont copains a l’extérieur.
Finalement,c’est bien le management douteux et le favoritisme qui est responsable de toute la situation.
Si j’ai été menacée et insultée devant la responsable qui n’a rien dit c’est bien parce que tous,ils se protègent.

Et comme j’epongeais une bonne partie de la charge de travail, ils cherchent maintenant un renfort,comme je ne reviens pas et ça commence à se voir vis à vis des clients.

Évidemment le sujet de l’inaptitude se pose car je repartirai avec des indemnités doublées mais cela n’enlèvera pas l’année de souffrance ou l’entreprise n’a rien fait.

Bonne soirée

Posté le Le 18/08/2025 à 21:43
Bonsoir,
Il faudrait consulter un avocat spécialiste droit du travail ,afin de monter un dossier solide .
1/Il pourra demander le rapport du cabinet d'avocat ,entre confrère, d'une manière confidentielle .
2/ le faite que la CPAM est reconnue l'AT, sans que l'employeur ne conteste est un élément essentiel du dossier.
3/Il vous faut prendre rendez avec le Médecin Du Travail, cela renforcera le dossier ,en plus d'un compte-rendu médical de la part de votre médecin traitant.
Regardez ,si vous n'avez pas droit à l'aide juridictionnelle .

Enfin sachez que les témoignages émanant de salariés de l'entreprise et rédigés en lien de subordination avec l'employeur peuvent être contestés devant le CPH par une demande de comparution des témoins lors des débats en Bureau de jugement.Souvent les témoins qui doivent s'exprimer sous serment se désistent au dernier moment ,si ils ont agit sous pression de l'employeur ,car ils craignent d'être confrontés aux questions de l'avocat du demandeur.
C'est ainsi qu'un bon avocat posant des questions précises et pertinentes peut faire écarter de tels témoignages douteux.
Cordialement

Posté le Le 19/08/2025 à 06:44
A noter : que la CPAM accepte l'AT n'empêche pas l'employeur de contester, et qu'il soit statué le contraire à un moment.
Les réserves considérées comme recevables sont :

celles remettant en cause la survenance même de l'accident aux temps et lieu de travail (absence de témoin, absence de déclaration le jour-même, absence de consultation médicale dans un temps proche, lésion invisible, versions contradictoires, incohérences entre la déclaration et le certificat médical initial) ;
celles mettant en exergue une cause étrangère au travail (état pathologique préexistant, activité personnelle, faute intentionnelle de la victime, etc.).

La CPAM doit mener par la suite une enquête contradictoire , rendre son avis , mais l'employeur peut saisir la CRA et le tribunal judiciaire : c'est parfois long .

L'avocat spécialisé est effectivement recommandé pour vous aider dans tout celà .

Posté le Le 19/08/2025 à 07:54
Bonjour Kang74

Merci

En fait,l’enquête a duré 3 mois.
Sur le dossier auquel j’ai eu acces,j’ai vu ma déclaration ,celle de l’entreprise et le nom de 4 témoins mais bizarrement seuls 3 témoignages (des amis de la responsable) qui m’accusent sans parler de son comportement, sont dans le dossier
Pas de trace du 4eme ( la personne qui m’a réconfortée) dans le dossier et l’entreprise ne me répond pas à ce sujet.
2 des 3 témoignages dans le dossier sont datés de plus de 15 jours après les faits,à une date quasi identique (beaucoup de similitudes dans ces 2 témoignages)
Je pense qu’après réception de mon premier arrêt d’un mois,ils ont compris que la situation était grave et ont dû vouloir aider leur copine (possible qu’elle ait eu connaissance de l’AT et de la demande d’enquête et comme elle répète tout…)
Quand il y’a des faits graves,à mon sens on les signale rapidement pas 2/3 semaines plus tard.

Il y avait 9 personnes présentes: la responsable et la collègue, moi et 6 autres collègues (3 amis avec la responsable,1 soumise à la responsable,2 amis avec la collègue et 1 neutre-dont le témoignage a disparu)

De toute façon: j’ai signalé le fait le jour même en indiquant que je quittais mon poste, que je n’avais pas signé pour me faire insulter et menacer.
Le lendemain,j’ai vu mon médecin qui a déclaré un accident de travail.

Après avoir vu les témoignages j’ai écris à la RH pour avoir un droit de response, comme prévu (et je l’avais noté sur ma déclaration d’AT) les témoignages sont construits pour défendre la responsable et par la même la collègue.
A cela,l’entreprise m’a répondu qu’elle n’avait pour l’instant pas reçu les conclusions, c’était début Juillet.

7 jours après l’incident, j’ai revu le Médecin du Travail (que j’avais déjà vu en Décembre), lui a admis qu’il ne comprend pas, que cette entreprise n’est pas tendre avec ses salariés mais que dans mon cas,elle indique qu’à tous les postes occupés je suis toujours bien au delà des objectifs fixés.
Pour les faits, comme prévu,le Médecin dit que l’entreprise indique que c’est moi la fautive.
Lui m’a conseillé de rester en arrêt car l’environnement est toxique,en attendant de voir l’évolution de la situation.

Je n’ai rien à me reprocher si ce n’est de bien travailler et de rester professionnelle sans copiner.
Aujourd’hui je me dis que ma responsable aurait aimé que je lui mange dans la main sans faire de l’ombre à sa petite protégée (c’est le terme utilisé par les avocats dans le rapport d’enquête)

Je revois mon médecin aujourd’hui, j’agirai en fonction de l’évolution de la situation

Merci infiniment

Posté le Le 19/08/2025 à 08:11
Bonjour Hideo,

Je vous remercie pour vos précieux conseils.
Pour l’instant avec l’été la situation est figée et je me repose moralement, j’attends la rentrée et voir ce qu’il va se passer.

1/Il pourra demander le rapport du cabinet d'avocat ,entre confrère, d'une manière confidentielle .
Ce serait une très bonne chose effectivement,j’ai remis de nombreuses preuves concernant la responsable eh la collègue en expliquant le contexte à chaque fois, il y a des enregistrements donc bien que ma responsable m’ait qualifiée à plusieurs reprises de « menteuse » ne change rien, il y a des preuves et les propos ont bien été tenus.

2/ le faite que la CPAM est reconnue l'AT, sans que l'employeur ne conteste est un élément essentiel du dossier.
Je ne pense pas que l’employeur ait contesté,la RH a juste noté sur la déclaration « nous émettons des réserves sur la version de la collaboratrice »
Cependant j’alertais depuis 1an et cette même RH n’a rien fait.
C’est après cette déclaration d’AT que l’entreprise a demandé une enquête et m’a indiqué que je serai contactée par un avocat spécialisé.
L’avocat indique avoir eu un signalement concernant un « acharnement »

3/Il vous faut prendre rendez avec le Médecin Du Travail, cela renforcera le dossier ,en plus d'un compte-rendu médical de la part de votre médecin traitant.
Regardez ,si vous n'avez pas droit à l'aide juridictionnelle .

J’ai vu le Médecin du Travail à 2 reprises notamment quelques jours après l’incident, il est en contact avec ma RH, cependant il me donne juste un document avec la date de l’entretien,je n’ai aucun compte rendu de sa part.
Je n’ai pas le droit à l’aide juridictionnelle mais je prendrai un avocat une fois l’ensemble des éléments réunis et lorsque j’en saurai un peu plus sur les conclusions des enquêteurs.

Enfin sachez que les témoignages émanant de salariés de l'entreprise et rédigés en lien de subordination avec l'employeur peuvent être contestés devant le CPH par une demande de comparution des témoins lors des débats en Bureau de jugement.Souvent les témoins qui doivent s'exprimer sous serment se désistent au dernier moment ,si ils ont agit sous pression de l'employeur ,car ils craignent d'être confrontés aux questions de l'avocat du demandeur.
C'est ainsi qu'un bon avocat posant des questions précises et pertinentes peut faire écarter de tels témoignages douteux.


Sur les 3 personnes, une seule a utilisé le formulaire de témoignage, les 2 autres ont fait un mail à la RH « en sous marin » pour dénoncer des faits tronqués (ils ne parlent que de moi,aucun mot ni sur la collegue ni sur la responsable),indiquant qu’ils ont déjà assisté à d’autres incidents (ce qui est faux)
L’une des 2 parle même de mon manque de respect vis à vis de l’équipe car je me présente en peignoir aux réunions (en télétravail,malade,ce n’était pas un peignoir mais une veste polaire)
Cette même personne a aussi parlé de ma collègue indiquant qu’elle l’avait appellé plusieurs fois en pleures en disant que je la harcelais (que des accusations diffusées,aucun fait…Ma responsable aussi m’a accusée gratuitement pour finalement me présenter des excuses en Décembre)
J’aimerai tellement que ces personnes soient confrontées à leurs mensonges.
Je ne savais en tout cas pas que des témoins pouvaient être convoqués à l’audience, c’est une très bonne chose.

La Rh a donc joint ces 2 mails au dossier.
Pour la seule qui a utilisé le formulaire de témoignage,c’est la grande copine de la responsable,elle indique la même chose que les 2 autres (ils ont dû se concerter) indique des propos graves tenus sans toutefois s’en souvenir (sauf que les propos graves ont été tenu par la collègue,pas par moi)
Pour le 4EME témoignage bizarrement il n’est pas dans le dossier.

Dans sa déclaration initiale l’entreprise n’a mis les noms et adresses que des 2 personnes qui ont utilisé le formulaire.
Ce n’est qu’à la clôture du dossier que j’ai pu visualiser (et imprimer) les 2 mails qui ont été ajoutés par l’entreprise.

De toute façon,je suis en souffrance depuis que j’ai pris la première place et que j’ai senti une certaine hostilité à mon égard;ma collègue avait qui je formais une équipe ne répondait même pas à mes mails,m’a mise en difficulté plusieurs fois avec des clients, me surveille même quand elle ne travaille pas…
Protégée par ma responsable qui l’a pistonnée à ce poste et à son poste précédent, elle ne parle pas mais fait tout en douce.

Je pense que ma responsable m’a recrutée en pensant que je serai une pièce en plus dans l’équipe,elle ne s’attendait pas à ce que je suis efficace et chamboule le classement ou elle faisait en sorte que ses amis soient aux premières places.

Dur dur mais il faut se battre

Posté le Le 19/08/2025 à 19:40
Bonsoir,
pour ce qui concerne les témoins seul le témoignage écrit selon le formulaire pourrait être retenu.
Il faut savoir également que votre avocat peut dès le bureau de conciliation et d'orientation demander que le CPH ordonne une mission de conseillers rapporteurs chargés d'aller enquêter directement dans votre entreprise.
Dans des cas graves de harcèlement moral ,le CPH peut transmettre l'affaire au procureur de la république ,en lui demandant de venir requérir devant le bureau de jugement .Si le CPH accepte c'est le chef greffier du CPH qui transmet la demande au procureur .
Le faite qu'il y ait un arrêt reconnu AT en liaison avec du harcèlement moral est un élément très important ,pour appuyer et motiver la demande de transmission du dossier au parquet.
Cordialement

Posté le Le 19/08/2025 à 20:01
Bonsoir Hideo

J’admet que j’ai trouvé surprenant que la RH ait mis dans le dossier 2 mails envoyés en catimini, sans utiliser le formulaire CERFA n° 11527-03 sur lequel est mentionnée la sanction en cas de faux témoignage.

Sur la déclaration initiale la RH a indiqué 2 noms de témoins mais seul 1 témoignage sur le formulaire dédié a été utilisé, le 2eme a tout simplement disparu.

Il y suffisamment d’éléments donc je pensais que l’avocat pouvait saisir directement le CPH, et oui je sais que l’on peut aussi porter plainte auprès du tribunal.

Pour l’instant mon arrêt est encore prolongé et j’irai voir un psy à la rentrée.

Une fois que l’entreprise aura reçu les conclusions j’en saurai un peu plus mais il est inconcevable pour moi pour l’instant de retourner travailler surtout avec ces personnes.
Je pense que c’est à la RH de remettre les pendules à l’heure.

Ines

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