Voyage scolaire

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Posté le Le 19/01/2024 à 21:45
Bonsoir, j'espère que vous allez tous bien.
Je reviens sur ce forum car la psy de ma fille souhaite faire un signalement (CRIP)oncernant la "toxicité " du père de mes filles (suite à son refus de laisser nos enfants partir en classe verte, mais aussi par rapport à d autres chose ...).
Ça me fait peur car il saura que ça fait suite aux confidences de ma fille à sa psy et j ai peur qu il s en prenne à elle.
Jai peur aussi qu on me retire mes enfants parce qu ils sont déchirés entre leur père et moi :-(
Qu en pensez vous ?

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Posté le Le 19/01/2024 à 22:54
Mon avis (qui n'engage que moi) c'est que votre intérêt comme celui de votre fille est de faire ce signalement.
Car ce n'est pas juste le refus d'un voyage. C'est une emprise sur la vie de votre fille selon des règles qui ne sont pas légales en France.
Et d'autant plus s'il y a crainte de représailles...

D'autre par, ne rien faire se retournera de manière bien plus grave contre vous.
En résumé, si l'enquête confirme l'action toxique du père, il peut perdre l'autorité parentale... par contre si vous ne faites rien, c'est vous qui risquez de la perdre.

L'enjeu est suffisamment grave pour bien réfléchir avant de mettre tous ces problèmes sous le tapis.

Posté le Le 19/01/2024 à 22:58
Merci.vous avez raison. C est dur parce que j ai peur et je vois bien qu il va falloir que je n ai plus peur

Posté le Le 19/01/2024 à 23:00
En fait il faut aussi faire part aux enquêteurs de vos craintes concernant des représailles.
Et surtout noter toutes les circonstances et les faits quyi peuvent prouver l'attitude toxique.
Demander une protection pour vous et vos enfants si vous craignez des violences.

Posté le Le 20/01/2024 à 06:19
Bonjour,

Le père ne saura pas forcément d'où vient l'information préoccupante.

Pour dire les choses crûment, la maltraitance parentale va ne va pas en diminuant et votre fille est encore jeune. Vous avez peur des représailles mais que va-t-il se passer quand elle va commencer à chercher son indépendance dans quelques années ? Il y a de bonnes chances qu'un signalement devienne nécessaire un jour où l'autre.

On ne place pas les enfants parce qu'ils sont déchirés entre leurs parents, sinon on devrait placer tous ceux dont les parents se séparent en mauvais termes. Ce serait ingerable...

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Modératrice

Posté le Le 12/04/2024 à 13:46
Bonjour à tous, je viens donner des nouvelles. Il n'y a pas eu de CRIP par la psy de ma fille MAIS moi j'ai écrit au Procureur de la République pour exposer mes "soucis" avec mes filles et leur père. Une enquête sociale est en cours, j'ai été convoquée au pôle solidarité de ma ville pour être entendue par 2 intervenantes de la protection de l'enfance (ça s'est bien passé), le papa est convoqué la semaine prochaine et les enfants seront entendus prochainement par un psy (mais je doute qu'elles parlent ...), l'école va être contactée et je vais également recevoir la visite de ces 2 intervenantes chez moi( visite programmée, c'est la procédure visiblement).
Je vous tiendrai au courant. A bientôt

Posté le Le 12/04/2024 à 14:38
Bonjour,

Merci de ces nouvelles et bravo pour cette décision difficile. J'espère que cette épreuve sera vite passée et que vos filles auront rapidement une vie plus paisible.

Vos filles seront interrogées par des professionnels, on ne va pas leur demander de but en blanc si Papa est un affreux qui les maltraite ou les menace.

Si vos filles refusent de s'exprimer, ça va alerter. Sinon elles répondront surtout à des questions anodines mais qui mises bout à bout permettent de dresser un tableau. A 11 et 9 ans, les capacités de manipulation d'un enfant sont généralement limitées. Vous l'avez dit vous-même, la maîtresse n'a pas été dupe l'année dernière. Et une psychologue a été sur le point de faire un signalement. Vos filles laissent quand même passer pas mal de signaux.

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Modératrice

Posté le Le 21/05/2024 à 11:20
Bonjour, je viens donner des nouvelles : alors j'ai été entendue par une puéricultrice + assistance sociale de la protection de l'enfance, ainsi que Monsieur et nos filles.
Ces 2 personnes vont venir à la maison prochainement et viennent de me prévenir que je vais être convoquée par une psy qui entendra les enfants puis qui m'entendra AVEC Monsieur (je me suis effondrée car le voir est au dessus de mes forces mais bon, je viendrai au rendez-vous ...
Les dames ont pointé une "absence totale de communication entre Monsieur et moi ce qui serait préjudiciable pour nos enfants ..." pensez-vous que cela puisse être suffisant pour qu'on me retire mes enfants ou qu'on les place ?
Désolée mais j'ai peur, en plus la puéricultrice a parlé d'une audience en juin devant le JAF mais comme je ne suis absolument pas au courant (je n'ai rien reçu), elle pense qu'il s'agit d'une erreur mais ça me trotte quand même dans la tête ...
Je me sens désemparée, auriez-vous des conseils ?

Posté le Le 21/05/2024 à 11:27
L'enquête est la suite logique du signalement.
Tout va être épluché, y compris les relations conflictuelles.
Mais il n'y a pour l'instant pas de raison évidente que vos enfants soient placées.
Gardez votre calme et ne cédez pas aux tentatives de déstabilisation. Présentez les faits sans les minimiser ni les empirer. Votre situation n'est pas facile, mais pensez que les intervenants ont en tête l'intérêt de vos enfants qui est de garder de bonnes relations avec leurs 2 parents dans un contexte apaisé. Ce qui n'a rien d'évident.

Avez-vous un avocat pour vous assister devant le JAF ? Ce serait utile y compris pour éviter de vous empêtrer face aux provocations de la partie adverse.

Posté le Le 21/05/2024 à 11:33
J'ai une avocate qui s'est très bien occupée de mon divorce, je viens de lui écrire pour lui demander si elle est au courant d'une audience devant le JAF me concernant car je n'ai personnellement reçu aucun courrier m'en informant (l'assistante sociale m'a dit avoir probablement fait une erreur ...) mais bon ...

Posté le Le 21/05/2024 à 11:37
L'avocate pourra certainement vous aider à faire face à cette procédure. Ne pensez pas que ce sera vite expédié.

Posté le Le 21/05/2024 à 11:40
Je ne pense pas que cela sera vite expédié et je regrette d'avoir écrit au proc (c'est ce qui a déclenché cette enquête), je voulais juste que mes filles partent en voyage scolaire avec leur classe, comme tous les enfants de leur âge. Je regrette vraiment tout cela

Posté le Le 21/05/2024 à 11:46
Les dames ont pointé une "absence totale de communication entre Monsieur et moi ce qui serait préjudiciable pour nos enfants ..." pensez-vous que cela puisse être suffisant pour qu'on me retire mes enfants ou qu'on les place ? 7
On ne place pas les enfants parce que les parents sont incapables de communiquer ou en conflit. Où trouverait-on assez de familles d'accueil ?

On place les enfants dont les parents sont incapables de s'occuper (par exemple à cause de leur état de santé), qui sont maltraités ou exposés à des violences (même s'ils ne sont pas directement victimes). Le placement est la plus extrême mesure de protection, il faut qu'il y ait de réelles craintes pour leur sécurité.

Il y aura peut-être des mesures d'accompagnement pour vous et vos filles, par exemple il pourra vous être proposé de voir un psychologue.

Le but de cette procédure est de permettre à vos enfants d'aller mieux, pas de les traumatiser en les séparant de vous.

Les services sociaux ont constaté qu'il y avait effectivement un problème avec les enfants. Cela justifie vos démarches antérieures notamment le fait d'avoir emmené les enfants consulter et votre signalement au procureur. C'est le premier bon point. Le second bon point est que vous avez réagi.

Ce sera dur, et vous entendrez peut-être des choses désagréables. Mais ne paniquez pas, les services sociaux veulent la même chose que vous : que vos filles aillent bien.

Les deux dames qui sont venues chez vous n'ont pas de boule de cristal et n'ont pas eu tous les éléments pour trancher. Il est normal qu'elles adoptent une formulation neutre du style "absence totale de communication entre Monsieur et moi ce qui serait préjudiciable pour nos enfants". Il y a eu un constat, maintenant les services sociaux vont essayer d'en identifier la cause et de proposer des solutions.

Vous-même vous pouvez proposer des choses ou faire part de vos besoins.

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Modératrice

Posté le Le 21/05/2024 à 12:02
oui, vous avez raison
je suis juste complètement déstabilisée, je vais retrouver mon sang froid (et ma confiance en moi)
je dois échanger de visu avec les personnes de la protection de l'enfance quand elles vont venir chez moi la semaine prochaine, je sais qu'elles sont bienveillantes donc je vais tenter de rester sereine en attendant ce rendez-vous...

Posté le Le 21/05/2024 à 12:05
Vous n'avez rien à regretter. Au contraire. Vous avez réagi en demandant de l'aide aux structures adéquates et n'avez pas laissé la situation empiré.
C'est un très bon point pour vous.
Cacher "sous le tapis" une situation qui vous dépasse aurait au contraire pu vous être reproché.

Posté le Le 21/05/2024 à 12:17
J'espère que l'avenir vous donnera raison, je viendrai vous donner des nouvelles dans les prochains mois

Posté le Le 21/05/2024 à 18:20
Bonsoir, bon, j'ai pris (je pense) ma décision, j'accepte de voir la psy de la protection de l'enfance seule mais pas avec lui.
Quand une femme meurt sous les coups de son conjoint, on se dit qu'on aurait dû la protéger, on ne se dit pas qu'on aurait dû proposer une médiation à cette femme et son conjoint pour qu'ils communiquent sereinement.
Là je suis sensée avoir un entretien avec la psy et avec Monsieur car il n'y a soit-disant aucune communication entre nous (dixit les dames de la protection de l'enfance), c'est faux car on communique chaque semaine, le pb est que nous sommes en désaccord total sur l'éducation des enfants et que c'est la raison pour laquelle je l'ai quitté.
J'ai été victime de violences conjugales et de harcèlement et aujourd'hui il faudrait que je me retrouve dans la même pièce que lui ?!|
En quoi mes enfants s'en porteront mieux ?
Non non, je ne veux pas le voir, je ne peux pas, ça va me rendre malade et je fais assez de cauchemars la nuit, je veux sortir de ça, pas y replonger ...
Si les personnes qui étudient mon dossier n'ont pas compris qu'il était toxique(et complètement cinglé) et font comme si de rien n'était, comme si on était "juste" un couple qui n'arrive pas à communiquer, alors je n'ai plus rien à dire à ces personnes, tant pis ...

Posté le Le 22/05/2024 à 13:00
Bonjour,j'ai eu le tribunal au téléphone : je suis bien convoquée mais en novembre et parce-que Monsieur a demandé une révision de la pension
Je n'en n'ai pas fini avec lui ...

Posté le Le 22/05/2024 à 13:16
Y a-t-il eu une plainte de déposée pour les violences conjugales, une condamnation ?

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Modératrice

Posté le Le 22/05/2024 à 13:22
Il y a eu une plainte et moult mains courantes suite à des violences conjugales (surtout psychologiques) et harcèlement, Monsieur a été placé en garde à vue puis jugé-relaxé en 5 mn (après 2 ans d'attente pour passer enfin au tribunal), la juge expliquant qu'elle avait un tas d'affaires comme la mienne, qu'il n'y avait pas de violences avérées (effectivement je n'ai pas fini à l'hosto avec 3 côtes cassées et 15 jours d'ITT) et que mon histoire était "juste" une rupture qui s'était mal terminée.
J'ai alors évoqué les difficultés que je rencontrais dejà à l'époque (et qui perdurent aujourd'hui) et elle m'a conseillé une médiation familiale ...
Un peu comme ce que la psy aujourd'hui propose qu'on se voit ensemble sous prétexte qu'on a du mal à communiquer, c'est dans la même veine donc forcément très décevant ... et quand j'apprends qu'il souhaite (encore) faire réviser la pension, il est évident que la psy me verra seule mais certainement pas dans la même pièce que lui ...je ne comprends même pas qu'on puisse infliger ce genre de chose : mettre une victime avec son bourreau pour discuter ... au secours

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