Posté le Le 06/01/2015 à 05:25
Permis de construire d’une véranda
Première question
En référence à la définition juridique d’une véranda :
La véranda est une construction légère (non fondée, mais boulonnée) à ossature métallique. Elle est fermée par un vitrage, et s’implante généralement en saillie (en avancée) le long d’une façade.
Cette construction présente les caractères de durabilité et de fixité.
Le rapporteur public rejette au fond une demande d’annulation de permis de construire d’une véranda en saillie constituée de deux murs pleins et d’une baie vitrée à ossature métallique. La toiture n’est pas à ossature métallique. Elle est opaque et posée sur les deux murs.
! Partie vitrée
!------------------!
! !
Façade arrière! !
! !
! !
!__________________!
!
Voie publique
(Le croqui n'apparaît pas correctement, me téléphoner si nécessaire)
Curieusement, il réfute l’article AU 11 du POS :
Les vérandas visibles de la voie publique sont interdites.
En fait, il restreint la véranda à la partie vitrée (non visible de la voie publique) et non l’ensemble de la construction. Dans ce cas, cette véranda n’est plus en saillie par rapport à la façade arrière de l’habitation, mais perpendiculaire.
D’autre part, la construction en murs pleins est apparemment contradictoire à une ossature métallique.
Peut-on considérer que ce permis de construire soit conforme à la définition juridique d’une véranda ?
Deuxième question
Le maire a émis un premier arrêté interdisant cette construction et ensuite prononcé le retrait du premier arrêté. En final il a émis un arrêté autorisant cette construction. Peut-on faire valoir l’arrêté Ternon du Conseil d’État du 26 octobre 2001, qui stipule que ce retrait ne peut être effectif que s’il est illicite et uniquement dans ce cas ? L’avis de refus de permis de construire de la DDE légitime le premier arrêté.