Bonjour,
L’obligation de motiver un refus d’autorisation résulte de l’article 9 de la loi du 10 juillet 1965 :
Chaque copropriétaire dispose des parties privatives comprises dans son lot ; il use et jouit librement des parties privatives et des parties communes sous la condition de ne porter atteinte ni aux droits des autres copropriétaires ni à la destination de l'immeuble.
L’assemblée générale n’a pas de pouvoir discrétionnaire. Elle ne peut valablement refuser l’autorisation demandée que si elle explique en quoi le projet porte atteinte aux droit des autres copropriétaires ou à la destination de l’immeuble. En ce qui concerne un conduit de cheminée dans une copropriété horizontale, je vois mal comment on pourrait sérieusement le refuser.
Citation :
Quelle solution s'offre à moi en cas de refus.
Première solution : passe outre. Les copropriétaires auront-ils l’intention d’entrer en procédure pour vous faire retirer le conduit ? Pour quel motif ?
Seconde solution : contester le refus au motif que votre conduit de fumée ne porte atteinte ni aux droits des autres copropriétaires ni à la destination de l’immeuble. La représentation par avocat est obligatoire.
En cours d'assemblée, si l'on vous fait des difficultés, vous pouvez menacer, en plus de contester la décision de refus, d'exiger le retrait du conduit installé sans autorisation par un autre copropriétaire et d'agir en justice à cette fin comme l'article 15 de la loi du 10 juillet 1965 vous en donne la possibilité.
Citation :
avant de saisir le tribunal judiciaire, prenez conseil auprès d'un avocat car il faudra prouver un préjudice et il peut y avoir prescription
Non, c’est au syndicat des copropriétaires de prouver que le conduit en projet créerait un préjudice. La question de la prescription ne se pose pas.