Bonjour,
Vos intervention consistent à balancer des textes que vous allez chercher sur internet, sans tenir compte des cas particuliers.
La loi de 1989 est d'ordre public, il n'est pas légalement possible d'y déroger.
Alors bien sûr si le bailleur et le locataire veulent s'entendre personne ne va les en empêcher.
Mais juridiquement, en vide, le locataire doit payer les charges locatives récupérables fixées par le décret, et peut réclamer un justificatif. Le bailleur n'a pas le droit d'imputer des charges supplémentaires. Le locataire ne peut pas refuser de payer des charges locatives sous prétexte qu'elles ne sont pas mentionnées dans le décret. Et en cas de pluralité de baux, on applique l'article cité par Yapasdequoi.
Mais la jurisprudence admet par tolérance que si le bâtiment est en monopropriété avec un compteur général et des sous-compteurs fiables, le bailleur peut refacturer au réel.
Non, il n'y a pas de "tolérance" qui tienne. Ce que dit la jurisprudence, c'est que si le bailleur peut prouver que le locataire a bien consommé l'électricité (à l'aide du sous-compteur), il peut se faire indemniser à hauteur de ladite consommation. En effet, le locataire ne pouvant "restituer" l'électricité consommée, il doit rendre sa valeur en argent.
https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000034141911/
Autrement dit, on n'oblige pas le bailleur à fournir gratuitement de l'électricité au locataire.
En revanche il n'y a pas de tolérance qui tienne : en cas de bail vide, le locataire doit avoir un compteur individuel et souscrire son propre abonnement. Monopropriété ou pas, le locataire peut exiger l'installation de ce compteur. Et si nécessaire il peut utiliser la voie judiciaire pour forcer son bailleur à faire les travaux. S'il y avait une "tolérance", le locataire ne pourrait pas forcer son bailleur à installer un compteur individuel.
Après, encore une fois, si le locataire et le bailleur se satisfont d'un système de sous-compteurs, personne ne va rien y redire.
C'est là que c'est incompréhensible car l'agence m'a donné un tableau qui divise la TOM en fonction des quantième des appartements car sur le bail l'immeuble est coché comme copropriété..
D'ailleurs les ordures ménagères ne sont pas ramassé devant l'immeuble mais à un point de collecte situé à côté (j'habite en montagne)
Si un immeuble est composé de plusieurs logements le bailleur doit ventiler le montant de la TOM en expliquant à ses locataires le mode de répartition. La surface du logement est la méthode habituellement retenue.
Peu importe comment sont collectées les ordures : la TOM est une charge locative récupérable. Votre bailleur ne payant qu'une seule TOM pour l'ensemble de son bien, il a conformément à la loi décidé de la ventiler entre ses locataires. Conformément à la loi il vous informe du mode de répartition. Il a choisi la méthode classique.
Qu'y a-t-il de compliqué selon vous ?
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Modératrice