Bonjour,
Les frais à prévoir seront les mêmes que pour toute mise location, et dépendent de la nature de la location et du régime choisi. Mais oui, il y aura des taxes sur les loyers, et des cotisations sociales. Mais elles sont différentes selon les cas : saisonnier, résidence principale meublée ou vide, bail civil (de type "résidence secondaire").
Il y aura aussi d'autres frais et risques : assurances, entretien du bien (si la chaudière tombe en panne, il faudra la changer à vos frais sans quoi le logement ne sera plus décent), éventuellement défaillance du locataire (donc procédure d'expulsion, travaux de rénovation...), vacance locative...
Il y a des régimes qui permettent une exonération fiscales, mais qui ont leur lot de contraintes. Les baux de résidence principale (loi 1989), sont protecteurs pour le locataire :
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGISCTA000006118901
Les baux civils sont plus souples, mais n'ouvrent en général pas droit à des avantages fiscaux.
Pour savoir si c'est viable, c'est à vous de voir. Si vous vous assurez contre les risques du type loyers impayés, les cotisations vont entamer la rentabilité.
Un bon indicateur est de vérifier que vous serez capable d'assumer deux ou trois ans de procédure judiciaire, plus des travaux, sans percevoir de loyer. Bref, est-ce que vous avez les reins financiers assez solides pour affronter le cas d'un locataire qui devient insolvable et difficile à expulser (handicap, présence d'enfants...). En d'autres termes, si le locataire devient défaillant, pourrez-vous continuer à assumer vos obligations légales (remboursement du prêt, entretien du logement...) et les frais de la procédure ?
Et si ce n'est pas le cas, pourrez-vous vous "offrir" le prix de l'assurance nécessaire ?
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Modératrice