Agression au cours d'une sortie scolaire n'aboutissant pas

> Pénal > Délits

Posté le Le 22/05/2021 à 11:11
Bonjour à toutes et à tous.

Je m'en remets à vous après trois années de combat relatant d'une affaire d'agression advenue au cours d'une sortie scolaire en date du 12 avril 2018. Âgée de 16 ans à cette époque, j'ai été violentée d'abord verbalement puis physiquement par une inconnue majeure sur la voie publique. Les faits sont advenus au cours d'un temps libre, mes camarades et moi-même ne savions aucunement où se trouvaient nos professeurs et n'avions aucun dispositif de contact pour les joindre. Cela n'a néanmoins eu aucune conséquence particulière sur les faits.




Je synthétise ici les informations et constats principaux suivants :

• le dossier a longtemps "dormi" au sein des services de gendarmerie (six mois environ), j'ai été contrainte à de multiples reprises de saisir le Procureur de la République de ma région.

• l'affaire quand elle a avancé, a fait l'objet en plus du délit de violence initialement rencontré, d'une usurpation d'identité de l'auteure des faits, ayant usé d'un nom n'étant pas le sien après avoir commis violence, scénario conçu par elle-même et une amie complice. Il a fallu du temps pour que la personne usurpée soit disculpée, elle fut longtemps accusée à tord d'une agression qu'elle n'avait pas commise, je ne dispose aujourd'hui d'aucune information quant aux intentions juridiques de cette même personne, victime tout autant que moi de la même individue. En plus de défendre mon cas personnel, j'ai dû défendre le sien, à l'autre bout de la France...

• je dispose aujourd'hui du potentiel véritable nom de l'auteure des faits, de sa complice, et ai transmis toutes les informations que je détiens à leur sujet dans une révision de mon dépôt de plainte initial, révision en date du 8 février dernier.

• mon établissement scolaire, malgré ses promesses, m'a nullement soutenue socialement et juridiquement parlant. Cela accroît sentiments d'humiliation et de solitude initiaux et n'est pas sans conséquence, je souffre aujourd'hui de phobie scolaire.



Aujourd'hui, malgré les mises à jour de mon dossier évoquées en date du 8 février, j'ai appris le retour de mon dossier depuis mars dans ma gendarmerie de secteur. J'en déduis donc un énième échec quant à ma volonté que l'auteure des faits soit convoquée et entendue, je précise que je n'exige que cela, depuis le départ.
Avez-vous des solutions à m'apporter ? Les services de gendarmerie sont froids, j'ai envie de clore cette affaire au plus vite, ces événements ont sollicité démarches considérables, j'ai perdu trop de temps et trop d'énergie, néanmoins, la souffrance psychique est bel et bien là, je suis lasse d'écrire des courriers...
Je pense inconcevable qu'une affaire comme celle-ci, s'attaquant à une mineure, induisant multiples et conséquents déboires, liée à un établissement scolaire, puisse autant "lambiner" dans le temps.
Qu'en pensez-vous ? J'attends vos réponses...

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Posté le Le 22/05/2021 à 11:20
Bonjour
Votre cas est si particulier que vous devriez poursuivre avec le concours d'un avocat.

__________________________
Marck ESP, Administrateur
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Posté le Le 22/05/2021 à 11:28
Bonjour et merci pour votre réponse (ainsi que pour sa rapidité).
Mes proches et moi-même y réfléchissions, peut-être cela sera notre ultime recours si la situation demeure stagnante et le moral en berne.

Posté le Le 23/05/2021 à 17:21
Bonjour lllbc_


Aujourd'hui, malgré les mises à jour de mon dossier évoquées en date du 8 février, j'ai appris le retour de mon dossier depuis mars dans ma gendarmerie de secteur. J'en déduis donc un énième échec quant à ma volonté que l'auteure des faits soit convoquée et entendue, je précise que je n'exige que cela, depuis le départ.
Avez-vous des solutions à m'apporter ?


Si votre dossier a été transmis par le Parquet à la Gendarmerie, c'est que le Procureur souhaite disposer de plus amples informations :

- ou de votre part,
- ou de la part de la personne qui vous a agressée, voire de sa complice.

Rien ne vous interdit de prendre l'attache du Parquet (TGI) par téléphone voire par courrier, pour connaître les suites réservées à votre affaire :

- ou il vous sera répondu en cours d’enquête (ce qui, selon moi est fort probable puisque le Procureur à transmis le dossier à la Gendarmerie à la suite des informations que vous avez transmises le 8 février.

- ou classement sans suite : peu probable (voir ci-dessus)

- ou renvoi devant la Juridiction correctionnelle (improbable également dans la mesure où le Procureur de la République attend un retour de la Gendarmerie).

Cdlt,

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