Posté le Le 26/02/2025 à 10:45
Bonjour,
Déjà je m'excuse si je ne suis pas au bon endroit.
Ma fille a été victime pendant un an et demi environ d'une manipulation de la part d'une ancienne copine via les réseaux sociaux.
Celle ci s'est faite passée pour un garçon et lui a fait croire à une relation amoureuse tout ce temps, à distance.
Nous vivons dans 2 régions quasiment opposées en France mais elles se sont connues plus jeunes en tant que voisines avant que l'autre famille ne déménage.
Je passe sur les mises en garde, la volonté de lui laisser de l'espace mais l'inquiétude quant à cette relation sans jamais se voir ni même se parler. La seule chose qui me "rassurait" était que ce "garçon" lui avait été présenté par cette fameuse copine.
Beaucoup de tension dans la famille au fil des mois, surtout les 8 derniers car elle se laissait complètement couler scolairement, l'année du bac.
Confiscation du téléphone, crises... bref très compliqué à gérer.
Jusqu'à ce que je comprenne et que tout se révèle.
On a porté plainte en aout chez nous et à ce jour, la gendarmerie de là bas, n'a pas de nouvelles. Savez vous combien de temps cela peut prendre?
De plus, nous avons eu beaucoup de mal à qualifier le problème. La plainte a été posée finalement pour harcèlement morale. Mais en relisant, je me demande si c'est vraiment suffisant.
J'ai du lire leurs conversations, en remontant sur les 4 derniers mois seulement.
Manipulation
Chantage au suicide
Fausse identité
Demande de photos de nue
Culpabilisation
Retournement contre nous, parents
Abus de confiance
Et j'en oublie surement.
Bref un profil de pervers manipulateur.
A savoir que ma fille a eu des graves maladies enfants et qu'il y a des séquelles (invisibles), notamment manque de maturité et de confiance en elle. De plus c'est une suiveuse qui ne se pose pas beaucoup de questions, malgré tout ce qu'on peut lui dire pour la mettre en garde. Et qu'elle est considérée handicapée entre 50 et 80% par la PDPH.
Mon autre question est donc, est ce qu'on peut qualifier la plainte de plusieurs motifs et y a t-il un intérêt?
Est ce trop tard?
Mon intérêt n'est pas d'enfoncer l'autre jeune mais qu'elle comprenne que ce qu'elle a fait est mal et qu'il y ait une trace de tout ça pour si jamais elle recommence en virtuel comme en réel dans le futur.
Selon vous, quelle suite peut avoir ma plainte?
Je m'excuse pour la longueur et vous remercie par avance de vos réponses.
Bonne journée
Posté le Le 26/02/2025 à 11:36
Bonjour,
C'est le procureur qui qualifie la plainte, pas la victime.
Toutes les preuves et témoignages ayant été remis aux enquêteurs, laissez les faire leur travail.
C'est parfois long.
Faites aider votre fille par un support psychologique, qi elle est vulnérable, elle risque de devenir une proie facile pour de nouveaux prédateurs.
Adressez vous à une association agréée "france victimes".
Posté le Le 26/02/2025 à 13:20
Bonjour,
Si vous avez de nouveaux éléments à apporter, vous pouvez retourner à la gendarmerie.
Mais comme l'a dit Yapasdequoi, c'est le procureur qui décidera de la qualification pénale des faits, qui pourra d'ailleurs évoluer en fonction de l'enquête.
Ce genre d'affaire peut être long, plusieurs mois sans avoir de nouvelles ne serait pas anormal.
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Modératrice