Bonjour,
Malgré tous ça, le procureur aimerait connaître ma version des faits, suis-je obligé de répondre aux questions du gendarme ?
Non, un accusé a le droit de garder le silence. Mais la garde-à-vue peut durer jusqu'à 48 heures, et sous réserve de votre état de santé et du respect de vos besoins essentiels (sommeil, boisson, nourriture...) la gendarmerie peut vous interroger à volonté. Deux jours partagés entre une cellule et une salle d'interrogatoire, c'est long, sauf pour les délinquants endurcis qui ont de l'entraînement.
Comment pourrai-je faire pour éviter tous problèmes ?
Il ne sera pas forcément possible d'éviter "tout problème". Si vous avez réellement commis des violences conjugales, vous aurez des ennuis.
Dans tous les cas dites la vérité et répondez aux questions qui vous seront posées. Et si les accusations sont fondées, contactez un avocat et votre médecin traitant pour vous faire soigner. Vous pouvez aussi contacter ce numéro pour vous faire aider et ne plus récidiver.
https://www.fnacav.fr/
La personne en face n’a pas porté plainte et ne veut pas de suite.
Si les violences sont avérées, inutile de compter là-dessus pour échapper aux poursuites. Ce n'est pas la victime qui décide des poursuites, surtout dans un contexte d'emprise.
J'attire votre attention que si des enfants mineurs vivent à votre foyer, ils risquent d'être placés si l'auteur des violences et la victime persistent à vivre ensemble, même si les enfants n'ont pas été directement victimes des violences.
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Modératrice