Citation :
irruption sans mandat
Connaissez-vous les articles du code de procédure pénale portant sur les interventions des forces de l’ordre ? En quoi consiste le « mandat » ? Qui le délivre ? Oubliez les séries américaines.
Citation :
violence privée, menaces à main armée. (avec des armes de guerre)Â
Il est heureux qu’en fonction des circonstances les forces de l’ordre aient le droit d’employer la violence, de disposer des armes adéquates, qui peuvent être des armes de guerre, et de menacer de s’en servir.
Citation :
arrestation illégale, fouille illégale
On vous a arrêté ? Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que la fouille était illégale ? Quelles dispositions du code de procédure pénale ont-elles été violées ?
Citation :
mise en danger de la vie d'autrui
En quoi avez-vous été mis en danger ?
Citation :
violation de la vie privée
C’est comme pour la violence, les forces de l’ordre ont le droit, en fonction des circonstances, d’entrer dans la vie privée des gens.
Citation :
violation de la réglementation anti-Covid et autres petites chose
Il y a des priorités. S’il y avait motif à faire intervenir vingt-deux membres des forces de l’ordre, il y avait évidemment motif à déroger à la réglementation anti-COVID.
Citation :
Mon objectif est de faire condamner votre pays pour violation des droits de l'homme
Commencez par déposer plainte avec constitution de partie civile. Vous aviserez ensuite selon la suite qui y sera donnée.
Citation :
(ce qui arrive régulièrement, la dernière fois il y a juste une semaine)
Cela arrive parfois mais la France n’est pas plus souvent condamnée que les 45 autres membres du Conseil de l’Europe et encore faut-il examiner pourquoi la France est condamnée. Le dernier arrêt mentionné sur le site de la CEDH concernant la France date du 24 janvier 2024. Les requérantes étaient des Femen qui avaient été condamnées pour exhibition sexuelle. Selon elles, cette condamnation portait atteinte à leur liberté d’expression en violation de l’article 10 de la convention européenne. Le gouvernement français a reconnu que la condamnation pénale des requérantes méconnaissait les dispositions de l’article 10 de la convention et a proposé une indemnisation de 4 500 € pour chacune des requérantes. Cela étant, la cour a jugé que l’affaire était close. Finalement il n’y a pas de quoi fouetter un chat. Si tout ce que la CEDH trouve comme grief contre la France est de cet ordre, on ne peut qu’en conclure que la France respecte les droits de l’homme.