Hello !
Pour ce qui est de l'espoir que la mise en cause (d'une manière ou d'une autre) du passager minimise les conséquences pour le conducteur-propriétaire du véhicule : ça pourrait pourrait peut-être jouer pour une certaine responsabilité civile du passager dans la dégradation du véhicule (?) mais ça ne changerait rien à l'infraction "conduite sous stupéfiant" du conducteur (une telle infraction est constituée même sans accident).
Du coté assurance l'art L113-2 du code des assurances liste les déclarations obligatoires d'un assuré à son assureur. Son 4° précise que l'assuré doit signaler (délai maxi fixé selon contrat) "tout sinistre de nature à entraîner la garantie de l'assureur". Donc à ce titre si l'assuré ne veut pas solliciter la moindre prise en charge d'un sinistre pour dédommager un tiers alors il n'est pas obligé d'informer l'assureur (c'est le cas classique par exemple d'un conducteur seulement assuré au tiers qui griffe lui-même sa carrosserie contre son portail).
Mais Hélène votre fils va devoir un jour ou l'autre rompre son contrat d'assurance ou le reporter sur un nouveau véhicule : selon ce qu'il sera amené à préciser à l'assureur(s) à cette occasion il ne faudrait pas qu'il fasse de fausse déclaration.
Lecture :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2659
A+
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"Nul n'est censé ignorer la loi" n'induit pas qu'on doive connaître la loi, mais qu'elle s'impose même si on l'ignore... ça dit aussi que personne n'est au-dessus de la loi.