Rupture période d essai me

> Travail

Posté le Le 15/04/2025 à 14:52
Bonjour j ai été embauché le 7 avril et le 10 au matin , mon employeur m annonce par telephone la fin de la rupture de la période d essai
Avec le délai de prévenance de 24 heures ça fait jusqu au 11 avril au matin
Il m a fait venir une journée pour travaillér avant d être embauché le 4 avril
Je peux le prouver, on est allé chez une cliente à moi , je suis monté dans la voiture de mon employeur et nous avons fait une vente ( j ai le double du bon de commande avec mon nom écrit dessus)
Il m a envoyé un texto pour me féliciter et me dire que j étais au top. Et 3 jours après il mettait fin à ma période d essaie alors que j ai fais exactement ce qu il m a demandé et les rendez-vous établis j étais en accompagnement donc en phase d observation.
Il n a pas respecté le contrat de travail: je n ai pas eu la voiture de société
Aucune formation sur les produits, pas de tarifs .
J ai refusé un autre emploi pour intégrer leur société.
On est allé chez une autre clientè à moi ( qui m a envoyé un texto très méchant)et mon responsable a employé des méthodes de voyous. Ils me demandaient de prendre mes rendez vous sur mes anciens clients externes à leur société et à cause de cela mes clients se plaignaient auprès de moi .
Ils ne m ont font fourni aucun outil ( ni téléphone, ni véhicule, ni ordinateur et ne m ont remboursé aucuns frais

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Posté le Le 15/04/2025 à 15:04
Bonjour,

Quelle est votre question ?

Posté le Le 15/04/2025 à 21:20
Quelle somme puis je demander pour les préjudices ? A l amiable ou en saisissant les prud’hommes

Posté le Le 16/04/2025 à 05:26
Bonjou

Une période d'essai se rompt sans avoir à se justifier .

La voiture de fonction est un avantage en nature qui amène donc un impact sur la rémunération en numéraire .
Le contrat est assorti d'une clause de mise à disposition qui en stipule l'usage, l'identification, redevance etc .
Le code du travail ne cadre pas celà, puisque c'est un accessoire à la rémunération .


Donc si votre STC/contrat ne mentionne pas cet avantage en nature en vous le retirant, je ne vois pas bien ce que vous pourriez avoir en dédommagement .
Vous pouvez voir avec la maison de la justice et de droit pour faire évaluer votre contrat et STC .

Posté le Le 16/04/2025 à 12:17
Bonjour, vous n etes pas sérieux ? Et vous n etes pas avocat non plus!
Il existe des ruptures de périodes d essais abusives, et dans mon cas au bout de 3 jours alors que je n ai pas fait de rendez vous seul, uniquement en accompagnement
Et j ai pris 2 rendez-vous par jour comme il m étais demandé, la société n a pas
Eu les moyens de tester mes qualités professionnelles.
De plus , travailler une journée non déclarée et non rémunérée ça s appelle du travail dissimulé ( 6 mois de salaire d indemnisation)
Et non mise à disposition du véhicule prévu dans le contrat c est une faute aussi

Posté le Le 16/04/2025 à 12:41
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F309

Vous parlez de travail de résultat et vous dites en même temps ne pas avoir été évaluée en position de travail ( être accompagné en période d'essai n'est pas anormal )

Donc saisissez le CPH ! Et demandez ce que vous voulez ...

Le risque est toujours de payer les frais de la partie adverse .

Posté le Le 16/04/2025 à 16:58
Bonjour

La période d’essai peut être rompue pour d’autres motifs que les résultats par exemple il peut aborder une mauvaise attitude de votre part envers lui (insubordination) ou les clients (d’où le texto virulent de la cliente peut-être). Bref, oui il peut rompre sans avoir évalué un rendement financier : les entreprises et les tribunaux sont de plus en plus sensibles au savoir-etre en plus du savoir-faire.
Mais comme dit Kang, si vous pensez toucher le pactole avec cela, allez y, personne ne vous en empêchera ici. Vous êtes juste prévenu qu’il vaudrait peut-être mieux consulter un avocat ou un conseil / syndicat avant de vous lancer : cela pourrait vous coûter moins cher.

Posté le Le 16/04/2025 à 18:01
Bonjour, vous n etes pas sérieux ? Et vous n etes pas avocat non plus!
Il existe des ruptures de périodes d essais abusives, et dans mon cas au bout de 3 jours alors que je n ai pas fait de rendez vous seul, uniquement en accompagnement
Et j ai pris 2 rendez-vous par jour comme il m étais demandé, la société n a pas
Eu les moyens de tester mes qualités professionnelles.
De plus , travailler une journée non déclarée et non rémunérée ça s appelle du travail dissimulé ( 6 mois de salaire d indemnisation)
Et non mise à disposition du véhicule prévu dans le contrat c est une faute aussi

Posté le Le 16/04/2025 à 18:11
D après tout ce que je lis , je m aperçois qu aucun n a ne serait ce qu une fraction de connaissance en matière de droit.
Si vous ne voyez pas qu en rompant la période d essai au bout de 3 jours sans avoir eu l occasion de faire un seul rendez vous : c est grave ( j étais en accompagnement. Ce n était pas moi qui dirigeait le rendez vous .
Et il n’y a eu aucun manque de respect de ma part ni aucune faute.
2 jours avant mon responsable m envoyait un texto pour me féliciter.
Et vous ne savez pas que si on travaille avant la date d embauche, en étant non déclaré et non rémunéré : cela s appelle du travail dissimulé? Et c est condamnable lourdement

Posté le Le 16/04/2025 à 19:29
Bonjour,

Soyons clair, la période d'essai se romps sans motif.

Dès lors, toute contestation est vouée à l'échec.

Après, si bon vous semble d'engager 1500e d'avocat pour éventuellement obtenir 2 jours de salaire...

En tout cas aucune cour d'appel n'a encore cassé un débouté que j'ai, avec les autres conseillers, pris dans ce sens !

Posté le Le 16/04/2025 à 19:44
Je pense que vous n êtes pas bien au courant de ce qu il s appelle la rupture abusive! Et d après vous un employeur a le droit de ne pas déclarér ni rémunérer un salarié ?

Posté le Le 16/04/2025 à 19:52
Lorenzo1605

Vous posez une question? Plusieurs intervenants vous répondent que le jeu n'en vaut pas la chandelle.
Libre à vous de ne pas vouloir écouter.

Mais diable, pourquoi poser une question vu que vous semblez avoir déjà VOTRE réponse ?

Quand aux compétences, c'est justement le fait de vous alerter sur votre méprise qui est signe de vraies compétences.

Alors oui, vous allez trouver sur le web de la jurisprudence sur la rupture abusive de la PE..

Mais lisez les textes en entier, les rares cas où c'est reconnu, le salarié obtient rarement plus de quelques centaines d'euros de réparation de préjudice.
Lesquels ne couvrent même pas les frais d'avocat !

Posté le Le 16/04/2025 à 23:34
Une centaine d euros pour :
- travail dissimulé
- rupture abusive
- non respect du contrat de travail
Vous êtes sur de vous ?

Posté le Le 17/04/2025 à 00:26
"Une centaine d euros pour :
- travail dissimulé
- rupture abusive
- non respect du contrat de travail
Vous êtes sur de vous ?

Travail dissimulé: il faut en démontrer:
1, l'existence du travail
2 - Le caractère intentionnel de la dissimulation

Rupture abusive:
Une PE est rompue librement sans motif à donner. Les seuls dossiers où un salarié A eu gain de cause, c'est suite à un Accident de travail ou retour d'un congé maternité...
Voire une discrimination.
Pour le reste, la loi est claire : pas de motif à donner d'un côté, comme de l'autre.

Et même si dans votre cas ce serait reconnu: croyez vous réelement qu'un juge vas reconnaitre un préjudice supérieur aux salaires percus pendant ces 4 jours ???? !!!!


"- non respect du contrat de travail"

Et avec quel préjudice DISTINCT que celui de la rupture?

En outre, RIEN n'empèche une entreprise à furnir les outils au bout d'un temps d'intégration. Cela n'exclue pas que l'entreprise ai contaté un comportement ne correspondant pas avec sees valeur et rompe la PE.
Comme elle n'a pas à se justifier. Fin du débat !


Après, si vous avez une protection juridique qui veut bien payer vos frais d'avocat, que vous êtes ok de prendre le risque d'avoir à payer un article 700 en cas de débouté et à avoir 3 années de procédures avec un ex-employeur qui vous pourri dans tous ses réseaux ...

Que vous trouviez cela injuste, cela se comprend. Mais en droit et dans les faits, c'est bien moins simple que vous ne voudriez l'entendre;

C'est ce qui différencie une personne qui lit une info sur le web du praticien ...

Libre à vous ensuite de faire ce que vous louez de ces info !

Posté le Le 17/04/2025 à 12:51
Je peux très bien le prouver car j ai un double du bon de commande avec la vente que nous avons réalisée avant mon embauche

Posté le Le 17/04/2025 à 13:02
Vous pouvez prouver ce que vous voudrez devant le CPH, votre employeur dira que c'était un essai professionnel ( votre cliente, employeur avec vous etc = voir lien ) ou le fait que vous avez voulu faire une prestation avec Votre cliente devant lui .( c'est quoi votre statut par rapport à VOS clients?)

Pa de là, vous reste à aller devant le CPH et de voir le résultat .

Posté le Le 18/04/2025 à 08:34
Bonjour,
Si nous ne sommes pas compétents ,alors pourquoi venir vers nous?

Je vous signale qu'il existe des permanences juridiques gratuites qui sont organisées par le barreau ,directement au palais de justice de votre circonscription c'est sans rendez vous et il faut y aller de bonne heure .Là ce sont des avocats spécialisés qui consultent.Renseignez vous auprès du tribunal judiciaire de votre lieu d'habitation. Il existe également dans de nombreuses mairies des maisons du droit ,où ce sont des juristes et des avocats qui consultent .C'est sur rendez vous et il faut préciser droit du travail.

Ici sur ce forum nous sommes tous bénévoles et souvent ,en ce qui concerne le droit du travail ce sont souvent des spécialistes ancien conseiller prud'hommes ou qui connaissent très bien le droit du travail et les JP .

Kang 74 connaît très bien le droit du travail et vous a très bien expliqué ,d'autres intervenants également .
Pour ma part je ne peux que confirmer tout ce qui vous été dit.

Le CPH n'est pas le casino où l'on gagne à tous les coups.vu les encombrements actuels ,votre affaire ne passera pas en audience sur le fond avant plusieurs mois.
N'oubliez pas que si vous êtes débouté de vos demandes , vous pouvez être condamné à rembourser votre ex employeur au titre de l'article 700 à une somme pouvant aller jusqu'à 1000€ plus les dépends .

Posté le Le 19/04/2025 à 20:01
Merci pour votre réponse, mais je ne peux pas croire un seul instant que les personnes qui ont répondu connaissent le droit du travail. J ai quelques notions de droit et mon père est avocat ( à la retraite depuis 4 ans) je le vois demain donc je vais bien évidemment lui en parler.
N importe qui , même sans notion de droit est capable de voir que mon employeur est en tord sur tous les points.
Travail dissimulé( un jour non déclaré et non rémunéré ou on a fait une vente il y a mon nom sur le bon de commande), rupture abusive au bout de 3 jours alors que 2 jours avant il me voit un texto pour me féliciter et me dire que j étais au top. J ai fais exactement ce qu il m’a demandait et les 8 rd vous fais en accompagnement. J étais là pour observer. On a fait 2 ventes sur les anciens clients. Je ai Eu aucune formation sur les produits et je n ai pas eu les tarifs ni le véhicule de service prévu dans le contrat, même pas un téléphone fixe ni portable, je passais les appels avec mon perso.
Pour finir la rupture s est faite par téléphone et il m a envoyé par mail la lettre en notant qu il me l avais remise en main propre
Donc pour vous il n y a pas d abus de droit sur la rupture de la période d essai ? Et l employeur n a pas fait de faute ?

Posté le Le 19/04/2025 à 21:29
Bonjour Lorenzo,

Je vous le dis sans détour : vous vous êtes visiblement fait une idée très personnelle du droit du travail… et de ceux qui essaient de vous aider ici.

Sur le fond, commençons par rappeler une chose élémentaire : la rupture d’une période d’essai peut intervenir librement, sans justification, tant que les délais de prévenance sont respectés. Trois jours peuvent suffire à une entreprise pour se faire une idée – ce n’est ni un jugement de valeur, ni une injustice, c’est le fonctionnement normal de l’essai, défini à l’article L. 1221-20 du Code du travail. Que vous n’ayez pas eu l’occasion de « faire vos preuves » seul est sans incidence juridique. On est dans l’essai, pas dans un concours de performance.

Vous évoquez un abandon des obligations de l’employeur : pas de voiture, pas de matériel, pas de formation. Certes, ce n’est pas très professionnel… mais là encore, rien qui permette à lui seul de requalifier la rupture d’essai en faute. À défaut de démontrer un abus caractérisé ou une rupture fondée sur un motif illicite, il n’y a pas de fondement sérieux pour contester.

Le travail dissimulé le 4 avril ? S’il est prouvé, c’est le seul angle potentiellement exploitable. Mais il vous faudra bien plus qu’un souvenir et un SMS pour convaincre un conseil de prud’hommes. Et même là, une seule journée isolée sans contrat n’est pas automatiquement synonyme d’une condamnation à six mois de salaire. On est loin de la jurisprudence sur des fraudes caractérisées.

Enfin – et permettez-moi ce petit rappel – quand on demande des avis sur un forum, on évite de distribuer les bons points et de s’offusquer que les autres ne soient pas avocats.
Vous n’avez pas reçu de flatterie, soit.
Mais vous avez reçu des réponses juridiques solides, sans fioritures, et gratuites. Il serait bon de les accueillir avec un minimum de recul – et, disons-le franchement, un peu moins de susceptibilité et un peu plus de modestie.

Contester une rupture d’essai est possible dans certains cas. Ce n’est pas interdit, mais ce n’est pas non plus automatique. Et ce n’est pas en montant en pression contre ceux qui vous répondent que vous renforcerez votre crédibilité.

Bien cordialement,

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