Bonjour
Aucune des deux parties ne peut imposer des congés posés après l'envoi de votre démission , même en cas de fermeture de l'entreprise .
Les seuls congés possible sont ceux acceptés d'un commun accord .
Par de là,cette décision unilatérale ne rallonge pas le préavis, puisque vous êtes en préavis, pas en congé : une indemnité compensatrice de préavis sera donc dû sur la période .
Citation :
Article L1234-6
Version en vigueur depuis le 01 mai 2008
En cas d'inexécution totale ou partielle du préavis résultant soit de la fermeture temporaire ou définitive de l'établissement, soit de la réduction de l'horaire de travail habituellement pratiqué dans l'établissement en deçà de la durée légale de travail, le salaire à prendre en considération est calculé sur la base de la durée légale ou conventionnelle de travail applicable à l'entreprise, lorsque le salarié travaillait à temps plein, ou de la durée du travail fixée dans son contrat de travail lorsqu'il travaillait à temps partiel.
Jurisprudence :
Citation :
Mais attendu que la fermeture d'une entreprise pour congé annuel n'a pas pour effet de suspendre pour la durée de cette fermeture, le préavis du salarié démissionnaire et que l'impossibilité pour celui-ci d'exécuter son préavis ne saurait le priver, conformément à l'article L. 122-8 du Code du travail, de la rémunération qu'il aurait perçue s'il avait accompli son travail ;
Et attendu que la cour d'appel qui a constaté que l'inexécution par le salarié de l'intégralité de son préavis résultait d'un arrêt d'activité indépendant de sa volonté, causé par la fermeture temporaire de l'entreprise pour congé annuel, a exactement décidé que l'employeur ne pouvait se prévaloir d'une rupture anticipée du préavis par le salarié et que ce dernier pouvait prétendre à la rémunération qu'il aurait dû percevoir s'il avait travaillé ;
https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000007045107/