Burnout et conditions de travail

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Posté le Le 29/06/2025 à 20:07
Merci pour ces explications,

J’ai pointé du doigt ma directrice mais à elle directement, pour résumé ce sont les vendeurs qui mettent les RDV et qui par conséquent me mettent la tête sous l’eau en surchargeant le planning.

Je lui ai déjà fait part de ce problème et lui ai demandé de gérer la situation pour que je puisse travailler dans des conditions normales (limiter la surcharge de planning, comme ça se fait sur d’autres sites et comme ça doit se faire)

Aujourd'hui rien à changer et du coup je lui ai reproché sa non gestion du problème. Je lui ai reproché Egalement le fait que l’on ai plus de prime (je sais que ce n’est pas obligatoire). Tout ça je l’ai fait entre 4 yeux et devant personne... J’estime qu’on a le droit de s’exprimer.

J’ai egalement fait une demande de mutation pour ne plus y aller et retrouver une sérénité sur un autre site. Chose qui m’a été refusé.

Je demande qu’à continué de travailler pour Norauto, mais plus sur ce site.

Chose très lourde pour moi aussi c’est que tout le monde vient me voir pour se plaindre de cette nouvelle direction (je suis leur ancien responsable), donc aujourd'hui oui je suis perdu mais je suis prêt à rebondir ailleurs.

Et je le redis, j’encaisserai très mal le fait de prendre un avertissement pour 30 minutes d’absence pour raison de santé. Alors qu’un collaborateur a pris la même sanction pour menace physique et verbale sur un collègue... Aucune parité et sentiment d’injustice.

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Posté le Le 29/06/2025 à 20:26
Bonjour,

Vous vivez clairement une situation difficile avec une direction qui semble souhaiter vous poussez au départ.

Les conseils donnés sont bons : pensez d'abord a vous.

Un autre est d'anticiper car vous allez probablement rentrer dans des démarches juridiques. Préparez vous en consultant également un avocat en droit du travail qui vous conseillera utilement sur les démarches et les erreurs a ne pas commettre, les documents, preuves à conserver.

Si il y a entretien préalable, votre avocat ne pourra y assister mais pourra vous y préparer.

Vous devez être accompagné si possible par un délégué syndical lors de ces entretiens.

Bon courage

Posté le Le 30/06/2025 à 06:52
Bonjour,

L’abandon de poste est bien défini dans le Code du Travail,il ne suffit pas de quitter son poste.

Et je le redis, dans certaines situations, l’abandon de poste peut être considéré comme légitime (abandon de poste justifié par l’état de santé du salarié, afin de consulter un médecin, par exemple).
Code du Travail

J’ai moi même quitté 5X mon poste pour raisons de santé et est prévenu mon employeur des heures après,justificatif médical a l’appui,je n’ai été ni sanctionnée ni licenciée.

Bonne journée

Ines

Posté le Le 30/06/2025 à 07:11
Bonjour Ines,

L’abandon de poste est bien défini dans le Code du Travail,il ne suffit pas de quitter son poste.
Non, il n'est défini nulle part dans le Code du travail. Il y a abandon de poste dès lors que le salarié s'absente de son poste sans justification ni autorisation de son employeur. C'est le synonyme "d'absence injustifiée".

Ici le problème est que Tomtom331 n'est pas allé immédiatement consulter un médecin, qu'il a repris le travail dans le reste de la journée, et qu'il n'a pas été placé en arrêt. Il est donc difficile d'invoquer une "raison de santé" pour justifier cette absence d'une demi-heure.

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Modératrice

Posté le Le 30/06/2025 à 07:13
Bonjour

Iternity, si vous avez eu des justificatifs médicaux c'est que vous avez été reçue en consultation. Tomtom a juste appelé pour prendre rendez vous. Il faut être précis dans ce genre de problématique.

De toute façon, une absence de 30 minutes ne peut justifier à elle seule un licenciement mais il y a ici un passif d'insubordination, qui selon moi est aggravé par les anciennes fonctions de Tomtom : Tomtom, vous n'êtes plus en charge, votre comportement ouvertement critique n'a pas lieu d'être.

pour les question de sécurité au travail, pour lesquelles vous avez raison, vos outils sont le droit de retrait, le rapport à votre voie hiérarchique et, si rien n'est fait, la saisie du CSE ou de votre service QSE.

Posté le Le 30/06/2025 à 07:53
Chose très lourde pour moi aussi c’est que tout le monde vient me voir pour se plaindre de cette nouvelle direction
Une précision : n'hésitez surtout pas à rappeler à vos collègues que vous n'y pouvez rien, et que vous n'êtes plus leur responsable. Il faut débarasser vos collègues de cette mauvaise habitude de venir se plaindre à vous. Premièrement cela contribue à votre charge morale. Secondement cela pourrait laisser croire que vous entretenez le mécontentement dans l'entreprise.

Si vous n'avez que vos problèmes à porter, cela ira déjà mieux.

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Modératrice

Posté le Le 30/06/2025 à 08:15
Iternity vous confondez l'abandon de poste ( quitter son poste sans justificatifs, sans dire quand on revient et sans prevenir) et la loi sur l'abandon de poste qui peut le qualifier en démission .
Abandonner son poste est une faute , et même si votre employeur le tolère à votre égard peut ête légitimement sanctionné : vous avez des horaires, vous devez les suivre, ce n'est pas à la carte même pour les personnes malades et handicapés .

Le droit est le même pour tout le monde donc l'erreur est de penser que si votre employeur ne vous a jamais sanctionné c'est que vous en avez le droit .

Pour le reste, le fait que l'intervenant ait été rétrogradé, s'octroie des droits qu'il n'a plus en débinant la personne qui a pris sa place commence quand même à prendre une autre saveur ...
L'insubordination et l'absence de loyauté chez un cadre oblige souvent à prendre des décisions : pas d'injustice donc mais un comportement qui, sans même prendre en compte l'abandon de poste donc, peut amener des sanctions tout à fait légitimes, et en tout cas la nécessité de se séparer de vous pour la cohérence managériale .

Posté le Le 30/06/2025 à 10:05
Bonjour,

"Abandonner" son poste pour raisons médicales est autorisé, j'en suis le témoin et à plusieurs reprises, il s'agit d'un cas de force majeur...
Si un salarié fait une grave crise d'asthme, suffoque et s'absente pour aller boire de l'eau et s'aérer, courageux celui qui osera le lui reprocher...

Ici, le salarié s'est absenté 30mns pour contacter son médecin donc si aprés ça, l'employeur le sanctionne, il risque gros au CPH, surtout vu les nombreuses remontées du salarié restées sans réponse (surcharge de travail, risque pour sa sécurité...)

Il y a les avis juridiques et la "vraie vie".

Quand une personne demande de l'aide sur ce type de forum, c'est qu'elle est inquiéte, c'est bien de lui parler des textes de loi mais aussi de la jurisprudence, de ce que risque l'employeur...

En étant assisté lors de cet entretien, le posteur s'en sortira sans aucune difficulté.
Si la directrice l'a pris en grippe parce qu'il dénonce ses méthodes, cela peut être qualifié de harcèlement moral...

Quand on remet les choses dans leur contexte, la situation n'est plus du tout la même...

Bon courage au posteur

Ines

Posté le Le 30/06/2025 à 10:18
Citation :
Quand une personne demande de l'aide sur ce type de forum, c'est qu'elle est inquiéte, c'est bien de lui parler des textes de loi mais aussi de la jurisprudence, de ce que risque l'employeur...


On attend donc les textes et les décisions qui vont avec , parce que dans la vraie vie il y a aussi ds salariés qui perdent au CPH mal conseillés qui en sont de leurs poches d'assumer les frais de justice .
Donc la contestation si licenciement pour faute grave, oui, mais pas avec ce genre d'argument dénué de tout fondement juridique .
.

Posté le Le 30/06/2025 à 10:36
Si un salarié fait une grave crise d'asthme, suffoque et s'absente pour aller boire de l'eau et s'aérer, courageux celui qui osera le lui reprocher...
Un salarié qui fait une crise d'asthme, ça se voit ou ça s'entend. S'il ne travaille pas seul il aura des témoins.

Vous aviez dit dans d'autres sujets que vos absences avaient été étayées par un certificat médical.

La situation de Tomtom331 n'est pas comparable : pas de malaise, pas de certificat, pas d'arrêt, et il a ensuite repris le travail normalement.

Pour l'instant l'employeur ne risque pas grand-chose aux prudhommes, puisqu'il n'est pas question de recourir au licenciement. La sanction envisagée est mois sévère.

Et surtout pour le moment on ignore si le seul problème est cette absence, ou si l'employeur a d'autres faits à reprocher. Le salarié découvre les faits qui lui sont reprochés lors de son entretien.

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Modératrice

Posté le Le 30/06/2025 à 13:30
Tout d’abord merci à tous, ce débat me permet d’apprendre beaucoup de choses.

Je tiens qu’à même à préciser quelques points:

-La rétrogradation que vous avez cité Kang74, c’était une demande de ma part suite au burnout, j’étais cadre et je faisais 55h par semaine et les responsabilités qui allaient avec. Payé 38h par semaine. Aujourd'hui j’ai le même salaire en faisant 39h par semaine et les responsabilités en moins.
Je trouve le mot rétrogradation un peu péjoratif

-Lorsque j’ai fait mon abandon de poste je suis parti précisément 18 minutes. J’ai appelé mon médecin traitant pour avoir un RDV immédiatement, mon burnout m’a causé un TAG (trouble de l’anxiété généralisé), aujourd'hui en cas de stress trop important c’est crise d’angoisse direct et je n’avais pas d’anxiolytique pour me calmer. Le fait de me retrouver seul dans mon véhicule m’a permis de me calmer et de reprendre le travail.
Dans la foulée j’ai appelé mon collègue pour lui dire que j’arrivais et qu’il ne s’inquiète pas.
Par contre je ne lui ai pas parlé du pourquoi j’étais parti. (Erreur de ma part)

-Je précise également que ma hiérarchie est parfaitement au courant de ma santé mentale, fragile, depuis le burnout.

-j’ai expliqué à ma hiérarchie le pourquoi j’étais parti, en montrant sur mon téléphone, les appels, le rdv sur doctolib, mon paiement chez le médecin, et la raison de mon abandon de poste de moins de 30 minutes. Cependant le courrier était déjà fait, sans même savoir pourquoi j'ai fait cela.
Donc je me dis que c’est l’occasion pour elle de me plomber.


J’assumerai les conséquences de mon acte dans tous les cas.

Certaines personnes se permettent des retards à répétition et n’ont jamais eu de courrier, moi une erreur en 10 ans et je vais me faire plomber.

Difficile à accepter mais aujourd'hui faut manger le derrière de sa hiérarchie pour être couvert, ça ne sera jamais mon cas ;-)

Posté le Le 30/06/2025 à 13:43
Bonjour

Iternity focalise sur un point qui n'en est pas un : tout le monde vous l'a dit il y a peu de chance d'être attaqué pour un abandon de poste de 30 minutes (ici 18) si c'est le seul reproche qu'on peut faire au salarié.

Votre problème est le passif s'il peut être prouvé et vous être reproché. Il y a une différence entre l'insubordination et "ne pas manger le derrière de sa hiérarchie" que vous ne semblez pas comprendre : vous ne pouvez pas à la fois refuser le rôle de responsable et vouloir l'exercer ou vouloir que tout soit fait comme vous voudriez qu'il soit fait (pointer du doigt les erreur de ma directrice etc).

L'entreprise peut avoir une certaine tolérance sur vos difficultés (elle aurait pu vous refuser le changement de poste et vous contraindre à rester en arrêt ou à partir) mais cela s'arrêtera tôt ou tard si vous abusez. Il semble que ce soit maintenant et qu'on vous invite à partir.

Si elle vous "plombe", comme vous dîtes c'est peut être parce qu'elle estime ne pas pouvoir vous aider (puisque le changement de poste et l'éloignement ne vous conviennent pas et que vous y revenez alors que ce n'est plus votre place).

je précise, pour qu'il n'y ait pas la même réaction que sur l'autre topic que ce n'est pas une mise en accusation mais plutôt une invitation à comprendre le point de vue de l'autre et de son envie de vous voir partir. L'un des points communs aux personnes victimes de burnout est le sentiment d'injustice mais aussi la difficulté à se remettre en question et à admettre sa part de responsabilité (je l'ai été 3 ans avant d'aller mieux).

Posté le Le 30/06/2025 à 14:15
Bonjour,

Beaucoup de bons conseils ont été donnés, notament s'agissant de l'absence de 30 minutes. C'est une faute car injustifiée et sans prévenance, d'autant plus qu'il ne faut pas 30 minutes pour prendre un rdv avec son médecin. D'ailleurs vous vous êtes rendu compte vous même que vous étiez en abandon de poste.
De toute facon vous avez rdv le 11, préparez vos arguments pour espérer échapper à une éventuelle sanction.

s'agissant de la bonne ou mauvaise gestion de l'employeur ce n'est effectivement pas votre rôle et cela pourrait aller contre vous.

Il vaudrait mieux vous concentrer sur vos conditions de travail et les conséquences sur votre santé. En alertant par écrit et de maniere objective votre employeur à ce propos. Faites vous aider pour cette rédaction par un délégué syndical par exemple.

Quant à votre santé, peut être un arrêt pourrait vous permettre de prendre du recul, de vous reposer. Rencontrer également le médecin du travail et envisager un changement de site pour raison médicale.

Par contre surtout pas de démission et peut être après avoir alerté votre employeur par écrit et si aucune amélioration et pas épanoui au travail, c'est peut etre le moment soit de négocier un changement de site (avec l'appui medical), soit de vous concentrer sur une recherche d'emploi tout en étant en poste. D'autres formes de ruptures comme négocier une rupture conventionnelle (mais avant renseignez vous sur les avantages pour vous) Vous pourrez aussi vous renseigner sur la prise d'acte ou la resisiliation judiciaire, seulement et seulement si vous avez des fautes graves à reprocher à votre employeur avec preuve à l'appui. Pour cela renseignez vous auprès d'un juriste, d'un délégué syndical..

En tout état de cause, le mieux c'est de retrouver une certaine sérénité (un arrêt si besoin) tout en passant à l'action de maniere raisonable, prudente et confiante. Posez vous les bonnes questions et de ce que vous voulez réellement. Mettre le droit de votre côté en vous informant au prealable avant d'agir.

Posté le Le 30/06/2025 à 14:53
J’avoue qu’il m’est difficile de fermer les yeux sur la gestion actuelle du site. Disons que cela ne me correspond plus et qu’avant c’était mieux
Le passé est passé!

Ma hiérarchie est au courant d’ailleurs que cela ne me correspond plus, ils ont refusé ma mutation pour une question d’organisation et de chiffre d’affaire.

Avec ma directrice, d’un point de vue non professionnel, tout se passe bien, on discute, on rigole, on parle de tout et de rien...

Aujourd'hui un collaborateur qui lui aussi est sur le départ s’est mis en arrêt, je pense qu’il a bien fait il était entrain de dérailler!

Je vous tiens au courant pour le 11 juillet, j’espère pouvoir discuter de ma mutation

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